Une étude récente publiée dans l’édition du 9 mai des Annals of Neurology, une revue de l’American Neurological Association et de la Child Neurology Society, suggère que la consommation régulière de poivrons, appartenant à la même famille botanique que le tabac, pourrait réduire le risque de développer la maladie de Parkinson. Cette découverte offre un nouvel éclairage sur les moyens possibles de prévention de cette maladie neurodégénérative qui touche près d’un million de personnes aux États-Unis.
Les enjeux de la maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson est une condition neurodégénérative résultant de la perte de cellules cérébrales productrices de dopamine. Au stade initial, elle se manifeste par des difficultés à contrôler les mouvements, tels que des tremblements des mains, une rigidité des membres et des problèmes de marche. À mesure que la maladie progresse, des complications cognitives peuvent survenir, éventuellement évoluant vers la démence.
Les sources alimentaires de nicotine : une piste intrigante L’étude menée par le Dr Susan Searles Nielsen, chercheuse scientifique à l’École de santé publique de l’Université de Washington, a révélé que la consommation régulière de poivrons, deux fois ou plus par semaine, était associée à une réduction d’au moins 30% du risque de développer la maladie de Parkinson. Cette conclusion découle de recherches antérieures qui ont montré que les personnes consommant régulièrement du tabac présentaient environ la moitié du risque de développer la maladie.
Des pistes pour l’avenir
Les chercheurs soulignent que d’autres études seront nécessaires pour confirmer ces résultats et pour déterminer si d’autres composés chimiques similaires à la nicotine, présents dans les poivrons et potentiellement moins toxiques, pourraient offrir une protection similaire, voire supérieure, contre la maladie de Parkinson.
Conclusion
Cette découverte ouvre des perspectives intéressantes dans la prévention de la maladie de Parkinson. Manger des poivrons régulièrement pourrait potentiellement être un moyen naturel de réduire le risque de développer cette maladie dévastatrice. Cependant, il est important de souligner qu’il reste beaucoup à apprendre sur les mécanismes sous-jacents et que des recherches supplémentaires seront nécessaires pour approfondir notre compréhension de cette relation entre les poivrons et la maladie de Parkinson.