Le ministère français des Affaires étrangères a exclu l’ambassade d’Alger des bourses de stages accordées chaque année aux étudiants français. En effet, le ministère stipule dans les courriels envoyés aux candidats aux stages que l’Algérie ne fait pas partie des choix possibles.
Cette décision a surpris les étudiants qui ont postulé pour l’Algérie alors que d’habitude, cette destination est très bien mise en valeur. Ces derniers ne comprennent pas pourquoi tous les pays de la région Mena (Afrique du Nord et Moyen-Orient) sont concernés sauf l’Algérie.
Il faut signaler que le ministère français des affaires étrangères propose chaque année des bourses. Ces dernières concernent une centaine de stages dans l’administration centrale ou dans ses ambassades et consulats à travers les pays d’Afrique et du moyen orient.
Le ministère ne donne aucune explication sur cette exclusion. Néanmoins, le climat de tension et d’instabilité que traverse l’Algérie depuis dix mois peut être la principale raison. Il faut aussi souligner la position hésitante de la France par rapport au Hirak algérien. L’Etat français tente en effet de tenir le bâton par le milieu et reste dans l’expectative.
La diplomatie française évite toute position tranchée. Elle reste dans les déclarations de bonnes intentions pour satisfaire et la rue, et les décideurs. Elle rejoint ainsi par cette dernière décision plusieurs pays qui ont mis en garde leurs ressortissants, notamment les Etats-Unis d’Amérique.
Il faut rappeler que la France reste le principal partenaire économique de l’Algérie. L’ancien colonisateur est tenu responsable par les Algériens de la situation que traverse leur pays. Le sentiment anti-français ne cesse de grandir dans la rue et prend une grande ampleur poussant ainsi la France officielle à la prudence et la réserve.