- Organisation/Entreprise
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La Rochelle Université
- Domaine de recherche
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Sciences de l’environnement » Écologie
- Profil du chercheur
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Chercheur reconnu (R2)
- Postes
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Postes postdoctoraux
- Pays
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France
- Date limite de candidature
- Type de contrat
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Temporaire
- Statut d’emploi
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À temps plein
- Heures par semaine
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35
- Date de début de l’offre
- Le poste est-il financé par le programme-cadre de recherche de l’UE ?
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Non financé par un programme de l’UE
- L’emploi est-il lié à un poste de personnel au sein d’une infrastructure de recherche ?
-
Oui
Description de l’offre
L’Université de La Rochelle recrute un(e) post-doctorant(e) en contrat à durée déterminée de 12 mois, pouvant aller jusqu’à 24 mois en fonction du renouvellement du financement.
Description de l’employeur
Et si vous rejoigniez une université audacieuse et innovante ?
L’Université de La Rochelle est née en 1993 d’une initiative volontariste des collectivités locales, portée par Michel Crépeau, pour se démarquer de la concurrence.
Trente ans plus tard, dans un paysage universitaire en constante évolution, elle continue d’affirmer une proposition originale, fondée sur une identité forte et des projets audacieux, dans un établissement à taille humaine situé dans un cadre exceptionnel.
Reconnue internationalement pour ses programmes de recherche et d’échanges, ainsi que pour la qualité de ses enseignements, La Rochelle Université compte 8 700 étudiants dont environ 1 000 étudiants étrangers de plus de 90 nationalités différentes, et emploie près de 1 000 personnels (enseignants, enseignants-chercheurs et personnels administratifs et de soutien).
Ancrée dans un territoire littoral, La Rochelle Université a fait de cette singularité une véritable signature, au service d’un nouveau modèle. Ses recherches sont centrées sur la thématique Littoral Urbain, Durable et Intelligent (LUDI).
Site internet : cliquez ici
Description de la structure de recherche
Le projet sera réalisé en collaboration entre le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC) et le Centre PELAGIS.
Le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CNRS UMR 7372 – Université de La Rochelle) est un pôle de recherche scientifique d’excellence reconnu au niveau national et international . Les recherches du CEBC s’appuient sur l’étude de la biologie, de l’écologie, de la démographie et de l’évolution des individus et des populations de vertébrés sauvages. En particulier, le groupe de recherche Prédateurs Marins est mondialement reconnu pour la qualité de ses recherches sur les oiseaux et mammifères marins, notamment dans les zones antarctiques et subantarctiques. Depuis la création de ce groupe de recherche, le CEBC est un acteur majeur de la recherche française dans les territoires australs, et a développé des programmes de recherche de qualité, y compris de long terme, dont beaucoup s’appuient sur l’utilisation du biologging.
L’Observatoire Pelagis (UAR 3462, CNRS et La Rochelle Université) est un observatoire des populations de mégafaune marine des eaux françaises . Ses activités contribuent à améliorer la connaissance de l’état de conservation de ces espèces, et s’appuient en grande partie sur l’acquisition de données standardisées sur la répartition et l’abondance des prédateurs marins issues de campagnes sur navires océanographiques et de campagnes aériennes dédiées, ainsi que sur le suivi des échouages de mammifères marins sur le littoral français, et sur la collecte, le stockage et l’analyse d’échantillons biologiques.
Projet de recherche
Le candidat retenu travaillera sur un projet qui étudie l’impact des mammifères marins sur le recyclage des nutriments dans la dynamique des écosystèmes terrestres dans un contexte de continuum mer-terre . Les nutriments (azote, phosphore, fer, zinc, ….) sont des constituants biochimiques essentiels pour toutes les formes de vie. Le recyclage et le transfert des nutriments sont donc essentiels au fonctionnement des écosystèmes, ainsi qu’à la structuration, la productivité et la stabilité des assemblages trophiques, de la biomasse bactérienne et des producteurs primaires (plantes) aux prédateurs supérieurs. Les animaux recyclent les nutriments piégés dans la matière organique (matière vivante à décomposition lente) par la consommation, la digestion et le métabolisme. Ces processus entraînent la libération de matière riche en nutriments (fèces et urine) disponible pour les plantes et ainsi transférée vers des niveaux trophiques supérieurs (invertébrés herbivores, carnivores, etc.). De plus, les espèces peuvent se nourrir en mer mais se reproduire et se reposer sur terre, fournissant ainsi un approvisionnement en nutriments d’origine marine aux écosystèmes terrestres. Cet apport mer-terre est sans doute essentiel au fonctionnement des écosystèmes côtiers, mais encore mal connu.
Pour mieux comprendre ces transferts de nutriments de la mer vers la terre, ce projet étudie le rôle de prédateurs marins tels que l’otarie à fourrure antarctique (Arctocephalus gazella), l’éléphant de mer austral (Mirounga leonina) et le manchot (Pygoscelis papua) dans le transfert de nutriments depuis les eaux océaniques riches et productives du plateau de Kerguelen, vers les zones côtières oligotrophes de l’île Kerguelen, et dans la structuration de ces interfaces entre milieux terrestres et marins. L’objectif de ce projet est donc 1) de déterminer comment la présence saisonnière de prédateurs marins influence les flux de nutriments et la dynamique de structuration des écosystèmes terrestres à proximité des colonies de l’île Kerguelen, et 2) de caractériser et quantifier ces influences. Nous nous attendons donc à observer des écosystèmes enrichis en nutriments d’origine marine à proximité des colonies, et des écosystèmes aux caractéristiques différentes (diversité, assemblages et phénotypes) à mesure que l’on s’éloigne du cœur des colonies.
Tâches principales
Le candidat travaillera sur des échantillons de sol, d’invertébrés et de plantes préalablement collectés, qui devront être analysés pendant la durée de la bourse, notamment :
- les analyses isotopiques (carbone et azote) de tous les échantillons collectés identifient et quantifient l’intégration des nutriments d’origine marine au sein du sol, des producteurs primaires et des premiers niveaux du réseau trophique terrestre ;
- analyses de la composition élémentaire (concentrations en oligo-éléments) des différents compartiments et leur enrichissement relatif ;
- quantification de la biomasse microbienne du sol comme indicateur de l’activité biologique.
Enfin, des caractéristiques des plantes (hauteur, surface foliaire spécifique, teneur en matière sèche des feuilles) et des invertébrés (longueur et largeur du thorax et de l’abdomen, longueur des antennes) seront mesurées pour caractériser l’effet des apports de nutriments marins sur le phénotype des différents niveaux trophiques. Par exemple, la hauteur et la surface foliaire d’une plante sont des indicateurs de la capacité de la plante à exploiter les ressources dont elle dispose.
Il/elle analysera ensuite statistiquement les résultats obtenus, combinés aux données de diversité et d’abondance relative. De multiples facteurs peuvent influencer les paramètres mesurés (notamment la diversité des espèces et les assemblages) tels que la proximité de la côte, l’exposition (vent, soleil) et la pente. Cependant, toutes les données sur les conditions abiotiques et la nature du milieu de terrain ont été enregistrées, de sorte que ces facteurs peuvent être pris en compte lors des analyses ou de l’interprétation des résultats. De plus, l’isotopie permettra de tenir compte de l’influence du milieu marin.
En plus des encadrants du CEBC et de PELAGIS, le/la candidat(e) retenu(e) travaillera en collaboration avec David Renault (laboratoire ECOBIO, Professeur, Université de Rennes) et avec Anne-Kristel Bittebiere (Maître de conférences, Université Lyon 1) pour réaliser ces tâches, et pourra être amené(e) à passer des périodes dans ces différents laboratoires au cours de la durée du stage. Il/elle sera également en charge de l’encadrement des stagiaires impliqués dans le projet et de la diffusion des résultats de ce travail dans des revues scientifiques à comité de lecture, lors de conférences/symposiums et auprès d’un public plus large.
Où postuler
- Site web
Exigences
- Domaine de recherche
- Sciences de l’environnement » Écologie
- Niveau d’éducation
- Doctorat ou équivalent
Exigences
Les candidats doivent être titulaires d’un doctorat dans un domaine lié à l’écologie marine ou terrestre et avoir une solide connaissance des processus par lesquels les transferts de nutriments se produisent au sein et entre les écosystèmes. Les candidats doivent montrer qu’ils peuvent effectuer des recherches indépendantes et diriger un projet au sein d’un consortium de recherche. Les candidats devront se déplacer pendant une à deux semaines à la fois dans un autre laboratoire du consortium en France au cours de la bourse.
Compétences requises :
- Connaissance approfondie des méthodes de laboratoire d’analyse d’échantillons organiques et inorganiques (analyse des isotopes stables, etc.).
- Solides connaissances en langage de programmation : R, Matlab, etc.
- Langues : Anglais (lu, écrit, parlé).
- Fort intérêt pour la recherche environnementale.
- Rigueur et autonomie
- Capacité à travailler en équipe, à collaborer
- Volonté de promouvoir un environnement inclusif et bienveillant
- Capacité d’organisation, rigueur et méthode, capacité à respecter les délais
- Capacité à dialoguer/communiquer avec et vers des publics divers
- Capacité d’écoute et de prise en compte des demandes
- Capacité d’adaptation
- Sens des responsabilités et de l’initiative
Compétences opérationnelles :
- Gestion de projet
- Planifier les activités en tenant compte des priorités et des délais
- Produire des notes synthétiques
- Rédiger des rapports, des articles ou d’autres documents en anglais (le français est un plus)
- Réaliser des activités de sensibilisation du public
Une connaissance du milieu professionnel est recommandée en termes de :
- Méthodes de gestion de projet
- Caractéristiques de l’établissement
- Organisation et fonctionnement de l’enseignement supérieur et de la recherche publique dans une université française
- Techniques de gestion et de communication
- Langues
- FRANÇAIS
- Niveau
- Bien
- Langues
- ANGLAIS
- Niveau
- Excellent
- Domaine de recherche
- Sciences de l’environnement » Écologie
- Des années d’expérience en recherche
- Aucun
Informations Complémentaires
- Participation de 75% aux frais de transport en commun pour le trajet domicile-travail
- Forfait mobilité durable pour l’utilisation du vélo/covoiturage pour les trajets domicile-travail
- Partenariat avec KLAXIT ( https://www.klaxit.com/entreprises )
- Participation à l’assurance maladie de 15€/mois
- Restauration collective sur le campus universitaire
- Télétravail possible jusqu’à 2 jours par semaine, selon les besoins et l’organisation du service
- Accompagnement des personnels dans leur développement professionnel et préparation aux concours d’entrée dans la fonction publique
- Activités sportives, de loisirs et culturelles pour tous les salariés
Coordonnées pour les détails du poste
Dr Tiphaine Jeanniard du Dot – Chercheuse
Tél. : +33 (0)5 49 09 96 00
email : tiphaine.jeanniard-du-dot@cebc.cnrs.fr
Comment postuler ?
Votre candidature doit comprendre :
- lettre de motivation
- curriculum vitae détaillé
- copie du diplôme le plus élevé
Cette candidature doit être déposée via l’application dédiée disponible en cliquant ici (Référence du poste : CEBC/PETM/2408 ).
LES CANDIDATURES INCOMPLÈTES OU ENVOYÉES PAR COURRIEL NE SERONT PAS CONSIDÉRÉES.
Date limite de candidature : 30 septembre 2024
Date de début : janvier à février 2025
Informations sur le poste
Laboratoire : CEBC & Pelagis
Statut : Poste temporaire
Horaire de travail : Temps plein
Salaire : à partir de 34 125€ brut annuel pour un temps plein (dont 3 288€ de prime d’expertise)
Expérience : Les candidats doivent être titulaires d’un doctorat au moment de la candidature
Recrutement ouvert aux personnes en situation de handicap
خصائص الوظيفة
تصنيف الوظيفة | Postdoctoral |