Le stage technique international d’archives (STIA), créé en 1951, a lieu chaque année à Paris, d’une durée de 5 semaines (avril). Il est organisé par le ministère de la Culture et de la communication (direction générale des patrimoines).
Il s’agit d’un stage généraliste francophone, qui a pour objectifs la formation des archivistes français et étrangers, l’échange d’expérience(s) entre des professionnels de différents pays et la création et l’animation d’un réseau de personnes ayant assisté, animé ou organisé le stage. Accompagnés par des experts francophones, les stagiaires confrontent leurs expériences, dans tous les domaines du métier d’archiviste. De retour dans leur pays, ils sont appelés à faire fructifier les savoirs acquis à Paris auprès de leurs propres réseaux professionnels.
Le stage s’articule autour de plusieurs modules correspondant chacun à un aspect de la pratique archivistique, et comprend un voyage d’études en dehors de Paris. Les modules abordent les thèmes de la chaîne archivistique : collecte, gestion, traitement, conservation et diffusion.
Il existe, à l’intérieur de chaque module, une alternance des enseignements théoriques et des ateliers pratiques, afin que les stagiaires puissent immédiatement s’exercer. Chaque module a été dirigé cette année par un chef de module, qui a coordonné son contenu et assisté à son déroulement pendant le stage. Les modules se complètent de visites dans divers établissements d’enseignement (Institut national du patrimoine, Ecole des Chartes) et dans des services d’archives. Les stagiaires sont aussi amenés à présenter des exposés qui viennent enrichir le programme et favoriser les échanges. Pendant toute la durée du STIA, l’accent est mis sur l’analyse des pratiques comparées (ex. le Québec (2012-2015), la Suisse (2015) et la Tunisie (2015)).
Suite à un protocole d’accord conclu au début 2013 avec l’Association des archivistes francophones, le STIA s’appuie depuis cette année sur les ressources du Portail international archivistique francophone (PIAF). Grâce au PIAF et à son espace de travail collaboratif, les stagiaires ont recours à des ressources utiles à la formation, à l’enseignement et à la recherche auxquels ils continueront à se référer après le stage. Ils intègrent ainsi un réseau de coopération et d’entraide avec les institutions d’archives, les organismes de formation et les archivistes de toute la Francophonie.
De manière générale, les stagiaires considèrent le STIA comme une opportunité majeure pour échanger entre professionnels étrangers de différents continents. La plupart mentionnent leur souhait de continuer à avoir des contacts avec les conférenciers et stagiaires rencontrés, le Conseil international d’archives, les services d’archives visités. Certains profitent de leur séjour pour commencer à réfléchir à des partenariats possibles par la suite : échanges professionnels avec l’INP et l’EN des Chartes, coopération avec associations francophones, projets de formation francophone, coopération institutionnelle.