Dolorès Amoussouga participe au programme Volontariat international de la Francophonie (VIF) mis en place par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en partenariat avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Elle réalise sa mission de volontariat en Belgique, à Bruxelles, au sein de la direction régionale Europe de l’Ouest de l’AUF en qualité de chargée de développement des partenariats.
J’ai rejoint la direction régionale Europe de l’Ouest de l’AUF en qualité de chargée de développement des partenariats. Je contribue à identifier et à mobiliser de nouveaux partenaires autour des différentes actions menées par l’AUF. Je participe également à la gestion des bourses de mobilité doctorale, de stage et d’expertise offertes par l’AUF. Enfin, je m’implique dans le déploiement ou le soutien à des activités qui promeuvent la francophonie et mettent en lumière l’AUF, par exemple l’organisation du Choix Goncourt des étudiants belges et du Créathon.
- Une expérience à l’international en adéquation avec mon projet professionnel
J’ai postulé trois fois au programme de volontariat international de la francophonie avant d’être sélectionnée. Je tenais à participer à ce programme parce que j’ai toujours souhaité m’impliquer dans les questions de développement international (éducation, culture et art). J’ai postulé à ce programme de la francophonie d’abord parce que la langue française me passionne, j’aime l’utiliser pour partager mes idées et entrer en contact avec les autres, ensuite parce que je trouve que le programme de VIF propose de vraies missions qui valorisent le savoir-faire du volontaire mais lui permettent également d’apprendre.
C’est une opportunité unique qui peut jouer un rôle décisif dans le parcours professionnel du volontaire. Les jeunes de ma génération sont confrontés à d’énormes difficultés d’insertion professionnelle parce que souvent sur-diplômés et sans grande expérience. Le programme de volontariat est un excellent moyen d’amorcer l’entrée dans la vie professionnelle car il offre une année d’expérience. Mais ce programme est une plus grande opportunité encore, parce qu’il vous permet de tester votre capacité d’adaptation, de révéler des aptitudes que vous n’imaginiez même pas que vous possédiez, de développer celles que vous avez déjà, et surtout, ce que je préfère, de vous enrichir de nouvelles cultures.
- S’engager, apprendre et partager
Je me suis intégrée au sein d’une équipe où le partage d’idées est considéré comme une condition fondamentale du travail d’équipe. L’engagement envers la communauté, je le vis en prenant part à des événements tels que le Créathon organisé cette année à Poitiers. J’ai eu l’opportunité d’être membre du jury et d’évaluer des projets numériques éducatifs réalisés sur le thème : « Le développement durable, ça s’apprend. » Et la solidarité, je l’apprends au quotidien, grâce à mes collègues qui n’hésitent pas à me prêter main forte en cas de difficultés et aussi grâce à mes quatre colocataires (c’est la première fois que j’expérimente la colocation ) qui me donnent de vraies leçons de vivre ensemble.
- Quelques conseils pour les futurs volontaires
Pour être un bon candidat au volontariat international de la francophonie, il faut selon moi avoir une bonne connaissance de ses compétences pour savoir à peu près en quoi l’on sera utile à la mission au poste que l’on désire décrocher, être curieux et désirer apprendre et savoir s’adapter au changement.
Mes conseils : choisis la mission la plus proche possible de ton niveau d’expérience et de ta formation pour accroître tes chances. Mais si tu es intéressé(e) par une mission un poste qui ne correspond pas à ton profil actuel, argumente bien ton choix dans ta lettre de motivation ; N’affabule pas pendant ton entretien, dis ce que tu sais faire réellement et ce que tu désires apprendre et perfectionner ; apprends à connaître parfaitement la structure pour laquelle tu veux t’investir avant d’écrire ta lettre de motivation et, si tu es présélectionné(e), avant ton entretien et ton test écrit. Tu peux aller pour cela sur leur site web, lire leurs rapports d’activités, te demander « Qu’est-ce que je peux apporter à cette organisation ? ». Bonne chance !