Chercheur en électrochimie interfaciale – France

Les électrolyseurs à membrane échangeuse d’anions sont des dispositifs prometteurs pour la production propre d’hydrogène à partir de l’eau. Au cours de la dernière décennie, les performances des électrolyseurs d’eau à membrane échangeuse d’anions et des électrodes pour piles à combustible (AEMWE/AEMFC) ont été considérablement améliorées grâce à la conception et au développement de nouveaux matériaux (électrocatalyseurs, ionomères échangeurs d’anions ou membranes). Cependant, malgré son importance pour la conception de couches de catalyseur AEMWE/AEMFC efficaces, la structure interfaciale électrode/électrolyte, ses propriétés, ainsi que son impact sur l’activité électrocatalytique et la stabilité de l’interface ont été peu étudiés.

Le Post-Doc étudiera les interfaces électrodes/ionomères à l’aide de surfaces modèles (monocristaux, films minces, etc.). Les propriétés des interfaces (épaisseur, structure, capacité des électrodes) seront étudiées en fonction de la composition des solutions ionomères et électrolytiques, par des méthodes spectroscopiques et électrochimiques (ellipsométrie, FTIR, Raman, spectroscopie d’impédance, réflexion des rayons X ou des neutrons). La cinétique des réactions HOR/HER sera étudiée sur des électrodes à disque rotatif et des électrodes à diffusion gazeuse.

Le CNRS est le seul organisme de recherche en France qui regroupe toutes les disciplines scientifiques. Sa force réside dans le fait de disposer de spécialistes dans des domaines très spécialisés, capables d’appréhender leur sujet en profondeur. L’interdisciplinarité, c’est réunir ces experts pour travailler sur un projet commun. Cette approche vise à explorer de nouvelles questions scientifiques – qui nécessitent une coopération entre disciplines – et à développer des stratégies globales pour répondre à des défis scientifiques majeurs – par nature transdisciplinaires et interdisciplinaires – comme le changement climatique, la santé et l’environnement ou les inégalités éducatives. Le CNRS s’efforce ainsi de faire dialoguer les sciences entre elles, mais aussi avec les acteurs de la société.

Le LEPMI est un laboratoire d’électrochimie dont les études portent essentiellement sur l’énergie et le développement durable. http://lepmi.grenoble-inp.fr/ . L’équipe impliquée est l’équipe Electrochimie Interfaciale et Procédés (EIP).