Une récente étude menée par des scientifiques de l’Université de Western New England met en lumière les bienfaits d’une consommation accrue de raisins pour la santé en général, en particulier en ce qui concerne la modification positive du microbiome intestinal.
Cette recherche, publiée dans le journal Scientific Reports, se penche sur l’impact du raisin sur le microbiome intestinal, un domaine d’intérêt grandissant étant donné le rôle crucial que les milliards de micro-organismes présents dans l’intestin jouent dans la santé globale.
L’étude s’est étalée sur une période de huit semaines et a impliqué la participation de 29 volontaires de différents sexes et âges (hommes âgés de 29 à 53 ans et femmes âgées de 24 à 55 ans). Ces participants ont été invités à intégrer trois portions de raisins dans leur alimentation quotidienne pendant deux semaines, après avoir temporairement exclu ce fruit de leur régime habituel.
Les conclusions de cette investigation ont démontré que la consommation de raisins a engendré des changements positifs dans la composition bactérienne intestinale, les niveaux d’enzymes ainsi que les voies biologiques. Ces modifications se sont avérées bénéfiques pour divers aspects de la santé, incluant le cœur, le côlon, le cerveau et des paramètres de santé générale.
Le microbiome intestinal, ou ensemble des bactéries intestinales, est composé de divers groupes de micro-organismes vivant dans le tractus intestinal. Ces bactéries sont de plusieurs types et leur présence ainsi que leur équilibre ont un impact substantiel sur la santé d’un individu.
Parmi les populations bactériennes intestinales, on retrouve plus de 85 % de bactéries considérées comme bénéfiques, en plus de bactéries potentiellement pathogènes. L’équilibre harmonieux entre ces différentes bactéries ainsi qu’avec l’organisme est essentiel. Tout déséquilibre peut entraîner divers problèmes de santé.
Les bactéries jouent un rôle crucial dans le fonctionnement du corps humain. De nombreuses bactéries résident dans l’intestin, formant ce que l’on appelle la flore intestinale, une couche de soutien essentielle pour la digestion. D’autres types de bactéries résident sur la peau, formant la flore cutanée, tandis que la bouche abrite une multitude de bactéries, dont 128 micro-organismes ont été identifiés dans les poumons.
Ces bactéries se divisent en deux catégories, bénéfiques et nuisibles. Les bactéries bénéfiques, majoritairement présentes dans les intestins, l’utérus et chez les jeunes enfants, jouent un rôle crucial dans la digestion des graisses et des fibres, la synthèse des vitamines B et K, l’inhibition de la conversion des nitrates en toxines, le maintien de l’équilibre acide des voies digestives pour une meilleure digestion et l’élimination des toxines par le foie.