MALADIE DE PARKINSON : “ J’AI RÉUSSI À INVERSER LE PROCESSUS DE MA PARKINSON”

Dans cet article publié sur le site Carenity, un patient atteint de la maladie de Parkinson partage son témoignage sur la façon dont il a réussi à inverser le processus de sa maladie. Selon lui, une alimentation saine et équilibrée, l’exercice physique régulier, ainsi que la méditation et la thérapie ont joué un rôle clé dans sa rémission. Il explique également l’importance de la recherche de solutions naturelles et alternatives en complément des traitements médicamenteux classiques pour la maladie de Parkinson. Son témoignage encourage les autres patients atteints de cette maladie à ne pas perdre espoir et à adopter un mode de vie sain pour améliorer leur qualité de vie.

Bonjour Leparigo, vous avez accepté de témoigner pour Carenity et nous vous en remercions.

Tout d’abord, pourriez-vous nous en dire plus sur vous (qui vous êtes, votre vie de famille, ce que vous aimez…) ?

Mon papa était imprimeur. J’étais un élève tranquille. J’ai toujours aimé apprendre. J’ai eu une adolescence sportive (le cyclisme) et j’étais passionné de lecture. J’ai fait l’Ecole Technique de Paris XIème : dessins, histoire de l’art… et j’ai obtenu le diplôme de tapissier-décorateur. Autodidacte, je réussi presque tout ce que j’entreprends (à quoi cela sert d’être modeste si personne ne le sait ! Sacha Guitry). A l’armée, j’ai été transféré au B.O.T. (bureau d’organisation du travail) d’un détachement de l’intendance à quelques encablures de Baden-Baden. C’est à l’armée que j’apprends à me servir d’un clavier Olivetti avec chariot (machine à écrire). J’y apprends la gestion qui me sera ensuite utile dans ma vie professionnelle.
Avec ma femme, nous avons deux enfants et trois petits-enfants. Cette année 2021 annonce nos noces d’or ! D’après les enfants, nous sommes des « préhistoriques de l’union ».

J’ai travaillé avec ma femme et nous avons bien réussi. La fin d’une période dite des « trente-glorieuses » nous a bien profité malgré les tempêtes économiques. Décorateur et décoratrice durant 30 années à Paris, nous avons exercé notre métier dans les musées, théâtres, cinémas et grandes demeures, y compris à l’étranger. Nous avons été comblés par nos enfants devenus brillants dans leurs études et leurs professions. Nos petits enfants suivent les traces de leur maman.

Evidemment, nous aimons l’art et la peinture, la lecture, les sorties culturelles. Nous aimons le bricolage dans tous les domaines. La randonnée, les bords de mer, les voyages, bref ! gourmands de tout et fins gourmets !

Vous êtes atteint de la maladie de Parkinson et avez été diagnostiqué à l’âge de 65 ans. Pourriez-vous nous dire ce qui vous a poussé à consulter ? Qu’avez-vous ressenti à l’annonce du diagnostic ?

La consultation première est due à la suite d’un « trou noir » au moment de prendre la parole lors d’un débat. Je décide alors de consulter. Le médecin se veut rassurant mais m’annonce tout de go, Parkinson ! Il m’envoie en consultation chez un neurologue avec un examen scanner. Je sais dans mon fond intérieur qu’un déni se met en place. Le diagnostic m’est confirmé par un spécialiste peu aimable : « Vous le savez, c’est une maladie dégénérative qui ne se guérit pas ! comme Alzheimer… » – Docteur, que va-t-il se passer ? Et sans la formuler, la réponse est laconique : – C’est irréversible… La dégénérescence…C’est incurable ! Il me met K.O. dix jours !!! L’ingratitude poussée à son paroxysme ! Dépité, je suis obligé d’admettre que Parkinson débarque dans ma vie officiellement, ce qui remet en cause quelques projets et plonge ma famille dans un désarroi.

La médecine conventionnelle ne parlait pas de guérison… Et vous ne l’avez pas accepté. Qu’avez-vous décidé de faire à ce moment-là ?

Après cette sentence, je me remets de cette contrariété, je me sentais presque coupable, par ignorance sans doute, je n’acceptais pas la maladie. Je me plis contre mon gré au traitement. Je recherche sur le net, sur des livres spécialisés, j’avais lu plusieurs fois que des gens diagnostiqués Parkinson, et d’autres avec des maladies diverses dites incurables, s’en étaient sortis grâce à leur volonté et leurs recherchesPourquoi pas moi ? 

Après 30 mois de torture sous allopathie*, je décide de relever le défi et me voici, par obligation, bien occupé pour la retraite avec la chasse aux tourments et aux tremblements physiques. Je me plonge donc dans la littérature des neurosciences pendant plusieurs années. J’étudie, j’écris. Après avoir dévoré plus d’une centaine d’ouvrages et autant d’articles traitants de la maladie de Parkinson, je sélectionne des informations qui vont devenir mon « protocole » de soins.

*Le terme « allopathie » est un concept utilisé par les tenants des médecines non-conventionnelles pour désigner la médecine conventionnelle fondée sur les faits.

Pourriez-vous nous parler des thérapies alternatives que vous avez essayées ? Que vous ont-elles apporté ? Qu’est-ce qui a été réellement efficace pour vous ?

J’ai testé quelques thérapies comme : le jeun court de 4 ou 5 jours, l’homéothérapie (dont j’ai gardé l’essentiel), la phytothérapie, les plantes qui sont mes alliées pour toujours, et j’ai supprimé les médicaments allopathiques dédiés aux parkinsoniens. Je pratique principalement la marche dynamique avec la luminothérapie (naturelle) qui est aussi essentielle.

L’efficacité est bien la phytothérapie que j’associe à une nourriture principalement bio choisie avec des substances nutritives indispensables à un bon fonctionnement cellulaire du cerveau ainsi que pour mon microbiote intestinal. L’exercice physique et intellectuel, l’écoute de la musique, sont de bons compléments qui stimulent un sommeil réparateur et sans oublier le fait d’éloigner tout ce qui pourrait être une des causes de cette pathologie.

Pourriez-vous dire que vous avez réussi à faire taire la maladie de Parkinson ? Depuis combien de temps ne s’est-elle pas manifestée ?

Avec ce nouveau style de vie, en six mois et avec seulement 200 mg de mucuna-pruriens, je suis redevenu « normal ». Oui, en effet, j’ai réussi à inverser le processus de ma Parkinson avec une obligation majeure, garder et entretenir une bonne qualité de vie, m’éloigner de toute oxydation, pollution environnementale, une alimentation choisie, et avec ma prise de mucuna-pruriens chaque matin à jeun au réveil.

 Cette tranquillité et satisfaction de bien-être est présente depuis cinq années sans que Parkinson ne se manifeste, réduite au silence. J’ai donc réussi. J’avoue avoir été le premier surpris ! J’ai commencé par ignorance à mettre en place ce qui pouvait aider. Or, si j’avais su qu’il fallait deux ou trois années de recherches littéraires pour « valider mon protocole personnel », sans compter les périodes de découragements, avec miss Parki qui revenait chercher ma compagnie, je n’aurais peut-être pas commencé. Pris dans cette pelote des neurosciences par curiosité, avec un effet involontaire ; l’obsession de réussir ! J’ai fait taire Parkinson !

Vous avez écrit Ma victoire sur Parkinson. Qu’est-ce que l’écriture de ce livre vous a apporté sur le plan personnel ? Pourquoi est-ce important pour vous de partager votre parcours face à la maladie au plus grand nombre ?

L’écriture de ce livre, qui n’était pas prévue, m’a apporté, dans un premier temps, une gymnastique intellectuelle, un renouement avec l’écriture afin d’employer les mots précis pour toute explication. Les mots sont le miroir de la pensée et l’image de la description. Cette écriture au clavier est devenue un plaisir qui est sans doute un bon « dérouillage » des connections du cortex. Pour écrire sur Parkinson, il faut la compréhension totale du mécanisme du fonctionnement des neurones concernés et du « non » fonctionnement. Ensuite, détailler les concepts compliqués sous forme de synthèses compréhensibles pour tous.

Sans l’avoir voulu, partager mon parcours m’est devenu évident. Dès le début de la maladie, je tenais un journal, comme un carnet de bord sur ma condition physique et médicamenteuse. La famille, les amis, les rencontres constataient l’amélioration de mon état et m’ont invité à en parler. Le déclic s’est fait en moi, je devais témoigner. Mon manuscrit s’est étoffé au fur et à mesure de mes recherches explicatives avec des références scientifiques.

Mes recherches m’ont conduit à des constatations de premières intentions pour faire face à ce désordre neuronal. La médecine conventionnelle n’a pas suffisamment recherché les causes physiologiques et nutritionnelles de cette maladie.
Exemple : prescrire le substitut de la L-Dopa comme il y a 50 ans, à « toutes heures du jour comme au fast food » et ignorer encore aujourd’hui les horaires bénéfiques de cette prescription de L-Dopa, qu’elle soit naturelle ou de synthèse pour la majorité des sujets parkinsoniens, c’est une erreur.

Je ne prêtant pas être la solution scientifique à moi seul, mais j’aime le slogan de Confucius du style : « Je préfère voir les choses avec mes propres yeux plutôt que vues et rapportées par 100 autres personnes ». Sans oublier qu’il y a par le monde des parkinsoniens qui se sont pris en main et sont en rémission : en Allemagne, en Angleterre, en Afrique du sud, au Canada, en Inde et aux USA, par modification de leur bol alimentaire, le sport quotidien ou une autre médecine douce. Cela indique bien qu’une solution physiologique existe mais échappe à la médecine conventionnelle des pays dits développés.

C’est ce que je résume dans une seconde version plus claire, plus facile d’accès que la précédente, parut en ce mois de janvier 2021 « Ma victoire sur Parkinson : Déjouer Parkinson, mon parcours de guérison » à la demande des Editions Mosaïque-Santé.

Quels conseils donneriez-vous aux personnes également atteintes par la maladie de Parkinson pour “guérir” ?

S’assurer d’avoir à faire à un bon spécialiste qui maîtrise correctement cette pathologie. Plus facile à écrire que de pouvoir s’en convaincre pour un néophyte, comme je l’ai été. J’avais en moi, depuis un grand nombre d’années, une méfiance et une confiance limitée à la suite de plusieurs déceptions thérapeutiques et de spécialistes aux compétences qui se sont avérées, avec le temps, insuffisantes. C’est ce qui m’a poussé à vouloir comprendre la maladie. Si votre neurologue expédie en quelques minutes la consultation, ne vous interroge pas sur votre vie passée professionnelle, votre lieu de vie, ne s’intéresse pas au bon fonctionnement de votre intestin, à votre bol alimentaire, à la qualité de votre sommeil et si d’emblée vous vous retrouvez avec 4 à 6 prises de médicaments, changez-en !
Si vous vivez près de vignobles ou d’arboricultures fruitières aspergés de multiples traitements chimiques, si vous vivez près d’une voie à grande circulation comme un périphérique ou près d’un aéroport, déménagez !

Il faut tout d’abord soigner son intestin (désigné « microbiote ») afin que cette paroi du tube digestif soit performante et non irrité (poreuse) pour ne plus laisser passer des bactéries pathogènes. Supprimer donc toute alimentation oxydante pour lutter contre l’acidification des vaisseaux neuronaux (l’acidose tissulaire). Se complémenter en minéraux, en substances, car certains nutriments ont disparu de notre alimentation quotidienne, comme le sélénium, le zinc, cuivre, vitamine B1, B6, B12, E, C. Sans oublier la vitamine D. Compléter avec la luminothérapie, le yoga ou une concentration sur soi pour avoir la volonté de guérir afin d’inverser le subconscient et la maladie vers une possible guérison. Tout simplement y croire pour le faire.

Une alimentation bien choisie, hypotoxique et tonique. Elle doit être respectée et tenue pour la première des médecines comme autrefois.  Les exercices physiques comme en priorité la marche dynamique, de 4 à 6 km/h et d’une durée de 60 à 90 minutes, ou plus si vous le pouvez, sont essentiels. Nous sommes faits pour bouger, se dépenser afin d’éliminer les toxines et l’excès de médicament, et faire travailler nos cellules, renforcer nos os, entretenir nos muscles, et principalement le cœur, oxygéner notre cerveau qui a besoin d’hydrogène et autres substances pour bien fonctionner. Il faut marcher au minimum de 40 minutes à 1 heure, cinq fois par semaine.

Rétablir un sommeil de qualité est important car certains symptômes parkinsoniens peuvent être dus à l’insomnie et vice versa. Un sommeil doit être réparateur, il est indispensable pour inverser le processus de dégénérescence. On ne dort pas un tiers de notre vie pour rien ! Je m’explique : c’est pendant la période du sommeil nocturne que se « fabrique », au sein des neurones dopaminergiques, la substance qui deviendra dopamine et sera stockée dans les boutons synaptiques pour être libérée au réveil, le jour pour notre contraction musculaire et libérée en continue afin d’assurer tout mouvement souhaité.

Il faut prendre garde à la consommation de L-Dopa prescrite dans la journée car elle crée ce relâchement musculaire dans les 2 à 3 heures qui suivent la prise. Plus de 95 % de la L-Dopa n’atteint pas le cerveau. Le traitement stimule un laps de temps, après 50 minutes suivant la prise, pendant 1 à 2 heures, les plexus musculaires, qui donneront au patient l’impression que Parkinson se fait oublier. Une heure plus tard, il faudra la dose suivante pour retomber ensuite dans le schéma du relâchement. L’augmentation des doses prescrites par le médecin n’arrangera rien à l’affaire car, de nouveau, le patient est en relâchement musculaire de jour et ses tremblements réapparaissent : le cerveau noyé sous la L-Dopa. La solution médicamenteuse est le respect de la chronologie des neurohormones et de notre cycle circadien. Comment ? La L-Dopa nécessaire (100 à 300 mg) physiologiquement associée à l’hormone mélatonine qui entre en action de 21 h à 6 ou 7 h du matin. C’est-à-dire que la prise de L-Dopa de synthèse, ou naturelle (mucuna-pruriens), dans le but de compenser une éventuelle insuffisance productive de dopamine, est donc à prendre entre 21 h et 22 h, le dîner frugale aura été pris 2 heures avant, et le matin dès l’éveil à jeun entre 6 et 7 heures. Ceci est la clé, la découverte que je développe dans mon livre, pour une réussite de l’éloignement des turpitudes d’un grand nombre de Parkinsoniens. Ce que la majorité des neurologues ignorent car, cette méthode thérapeutique, n’est pas enseignée au cours de leur formation.

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