Pendant des siècles, le mystère entourant la mort d’Alexandre le Grand, le célèbre chef militaire dont l’empire s’étendit sur des territoires immenses de la Méditerranée à l’Inde, a confondu les historiens. Une étude récente pourrait enfin apporter des éclaircissements sur cette énigme, remettant en question les théories précédentes et révélant une „surprise“ surprenante.
Les spéculations sur la cause de la mort d’Alexandre ont varié au fil du temps, allant de l’infection par la typhoïde, le paludisme, l’alcoolisme au poison. Cependant, une nouvelle théorie suggère que sa mort pourrait avoir été le résultat d’un trouble neurologique aigu rare, entraînant une paralysie rapide des muscles. Cette découverte remet en question les récits antérieurs et fournit une perspective inédite sur les événements entourant la mort du grand conquérant.
L’étude révèle que non seulement Alexandre a survécu six jours paralysé avant de décéder, mais il a également pu entendre les discussions de son entourage à son sujet. Cette révélation suggère que les proches d’Alexandre croyaient qu’il était parti, le laissant entendre les délibérations sur sa succession et les arrangements après son départ. Les historiens notent également que le corps d’Alexandre n’a pas montré de signes de décomposition pendant six jours après sa mort présumée, ce qui a été interprété à l’époque comme une preuve de sa nature divine par les anciens Grecs.
Le professeur Catherine Hall, de l’Université d’Otago en Nouvelle-Zélande, explique que la maladie qui a touché Alexandre provoque une faiblesse musculaire rapide tout en maintenant la capacité mentale normale, ce qui est extrêmement rare. Cette conclusion médicale jette une nouvelle lumière sur les événements finaux de la vie d’Alexandre, remettant en question les interprétations précédentes.
Alexandre le Grand, disciple du célèbre philosophe Aristote, est considéré comme l’un des plus grands dirigeants et conquérants de l’histoire. Il a établi l’un des plus vastes empires de l’Antiquité, s’étendant de l’Italie à l’Indus. Sa mort a toujours suscité des questions, mais cette nouvelle étude offre une perspective inédite sur les circonstances entourant sa disparition.
Les chercheurs soulignent que le diagnostic de décès à l’époque dépendait principalement de la respiration plutôt que du pouls. Étant donné que le corps d’Alexandre était paralysé, sa respiration aurait été très faible, ce qui aurait pu conduire à une fausse interprétation de son décès. Cette théorie fournit une explication plausible à l’absence de signes de décomposition après sa mort.
En fin de compte, cette nouvelle découverte remet en question les idées établies depuis des siècles sur la mort d’Alexandre le Grand. Alors que les historiens continuent d’étudier les détails de sa vie et de sa mort, cette étude offre un nouvel éclairage sur la vie du grand conquérant et le mystère qui entoure sa disparition.