- Organisation/Entreprise
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Université du Havre
- Département
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UFR Sciences et Techniques
- Domaine de recherche
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Sciences biologiques » ZoologieSciences de l’environnement » ÉcologieNeurosciences » NeurophysiologieSciences pharmacologiques » Toxicologie
- Profil de chercheur
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Chercheur de première étape (R1)
- Pays
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France
- Date limite d’inscription
- Type de contrat
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Temporaire
- Statut du travail
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À temps plein
- Heures par semaine
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35
- Date de début de l’offre
- Le poste est-il financé par le programme-cadre de recherche de l’UE ?
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Non financé par un programme de l’UE
- L’emploi est-il lié au poste du personnel au sein d’une infrastructure de recherche ?
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Non
Description de l’offre
Les systèmes de neurotransmetteurs chez les animaux sont hautement conservés (Blenau & Baumann 2001). Le contrôle dopaminergique et sérotoninergique remonte aux métazoaires basiques il y a plus de 600 millions d’années (Caveny et al . 2006), avant la divergence des protostomes et des deutérostomes. Cela permet aux composés neurotoxiques (produits pharmaceutiques, organophosphorés, métaux) d’affecter les mêmes cibles chez les invertébrés que chez les vertébrés. En particulier, le système sérotoninergique est hautement conservé (Hay-Schmidt 2000), montrant une forte homologie pour les enzymes de la biosynthèse de la sérotonine, les transporteurs de la sérotonine et les récepteurs de la sérotonine couplés à la protéine G (Curran et al . 2012). Dans le même temps, il existe également des divergences entre les vertébrés et les invertébrés dans la signalisation adrénergique (Fuchs et al . 2014). La libération neuroendocrinienne d’hormones peptidiques par le système nerveux central constitue une interface entre ces systèmes et les perturbations endocriniennes chez les invertébrés, qui dépendent fortement d’une régulation neurohormonale, peu étudiée à ce jour.
Cette thèse a pour objectif
(1) à caractériser la contamination de l’environnement par des mélanges de substances neuromodulatrices et neurotoxiques présentes dans les milieux côtiers et estuariens
(2) quantifier le niveau des neurotransmetteurs, leur recapture et analyser la liaison des neurotransmetteurs à leurs récepteurs respectifs dans le système nerveux/neuroendocrinien du crabe et de la seiche.
(3) à étudier l’impact des contaminants chimiques sur la neurotransmission, les neurohormones et le comportement.
Blenau W, Baumann A, 2001. Arch. Insecte. Biochimie. Physiol. 48, 13-38
Caveney S, Cladman W, Verellen L, Donly C, 2006. J. Exp. Biol. 209, 4858-4868
Curran KP, Chalasani SH, 2012. Inverser. Neurosci. 12, 81-92
Fuchs S, Rende E, Crisanti A, Nolan T, 2014. Sci. Rép. 4:5526
Hay-Schmidt A, 2000. Proc. Biol. Sci. 267, 1071-1079
Exigences
- Domaine de recherche
- Sciences biologiques » Zoologie
- niveau d’éducation
- Master ou équivalent
Une vaste connaissance de la physiologie et de l’écologie des invertébrés marins est une condition préalable.
Des compétences en neurobiologie et neuroendocrinologie des mollusques et/ou crustacés seront fortement appréciées.
La mobilité est requise car le candidat effectuera des travaux de terrain et mènera des expérimentations au SEBIO Le Havre et au NECC-EthoS Caen.
- Langues
- ANGLAIS
- Niveau
- Bien
- Langues
- FRANÇAIS
- Niveau
- Basique
- Domaine de recherche
- Sciences biologiques » Zoologie
Informations Complémentaires
- Site Web pour plus de détails sur le travail
Job Features
Job Category | Doctorat, Sciences Biologiques |