Postdoctoral (H/F) sur la caméra NectarCAM pour le Cherenkov Telescope Array (CTA) au LPNHE Paris

Un poste postdoctoral est ouvert au LPNHE pour travailler principalement (au moins 60% du temps) sur la préparation de l’étalonnage, les tests et la mise en service de la caméra NectarCAM qui équipera les télescopes de taille moyenne du site Nord du Cherenkov Telescope Array (CTA). Observatoire. Le boursier postdoctoral jouera un rôle décisif dans le développement et la maintenance du pipeline et du cadre d’étalonnage pour NectarCAM, nectarchain. nectarchain est un code modulaire basé sur Python utilisé pour calibrer, tester et valider les données prises sur le banc de test NectarCAM, et le groupe du LPNHE est fortement impliqué dans son développement.
Le stagiaire postdoctoral développera de nouveaux modules nectarchain selon les besoins pour soutenir le programme de tests d’intégration au CEA/Irfu, situé à Saclay en région parisienne, ainsi qu’assurer l’intégration et la compatibilité continues au sein du DPPS (Data Processing and Preservation System) du CTAO. , et notamment avec ctapipe, qui est utilisé en aval pour la discrimination et la reconstruction des événements CTA. Pour garantir la qualité et la maintenabilité du code, le stagiaire postdoctoral suivra également des normes de codage de haute qualité, notamment en concevant des tests unitaires pertinents, ainsi qu’en travaillant sur la documentation du code.
Le postdoctorant participera au programme intensif d’essais NectarCAM, comprenant des quarts de prise de données et d’analyse au CEA/Irfu (et éventuellement à La Palma lors du déploiement sur site). Ils travailleront en étroite collaboration avec les membres de NectarCAM de tous les laboratoires partenaires.

En parallèle des activités mentionnées ci-dessus, le postdoctorant aura l’opportunité de poursuivre un riche programme scientifique préparant les outils d’analyse CTA pour les études de variabilité des sources de rayons gamma (au maximum 40% du temps). Le candidat viendra renforcer le groupe du LPNHE travaillant sur l’astrophysique des émetteurs extragalactiques de haute énergie (VHE) et la physique fondamentale liée à la propagation des photons de très haute énergie. Pour ce dernier, et à titre d’exemple, le groupe est impliqué dans la recherche de violation d’invariance de Lorentz (LIV) dans le cadre d’un groupe de travail conjoint réunissant des chercheurs de HESS, MAGIC, VERITAS et LST-1. Le stagiaire postdoctoral sera impliqué dans le portage des outils logiciels développés par le groupe de travail afin qu’ils soient entièrement compatibles avec les pipelines d’analyse et les formats de données du CTA. Le logiciel mis à jour sera testé sur des ensembles de données simulées actuellement disponibles pour évaluer les performances du CTA dans la détection des retards dépendants de l’énergie, soit dus au LIV, soit dus à d’autres types de retards, tels que les effets intrinsèques à la source.
Le groupe est actuellement constitué de 3 physiciens seniors, de 2 doctorants ayant débuté en 2021 et 2022, et d’un post-doctorant travaillant sur les effets temporels intrinsèques dans les noyaux galactiques actifs (AGN). Selon ses intérêts, le stagiaire postdoctoral pourra travailler avec l’un des étudiants sur les projets en cours concernant les études de variabilité AGN avec HESS ou CTA, ou la recherche et l’étude des décalages temporels intrinsèques ou induits par LIV dans les sources VHE. Le candidat aura également l’opportunité d’encadrer des étudiants de L3 du programme de licence de Sorbonne Université ou des étudiants de M1/2.

Le candidat retenu s’investira dans le développement de nectarchain. Il ou elle s’impliquera dans les études liées à la calibration de NectarCAM, et à l’analyse des données déjà acquises.
Pour la partie analyse, il s’impliquera dans les thématiques scientifiques développées dans le groupe, et pourra également en parallèle développer un sujet de son choix lié à l’analyse et à l’interprétation des données HESS ou aux possibilités futures offertes avec le CTA. .

Le LPNHE (Laboratoire de Physique Nucléaire et des Hautes Energies, https://lpnhe.in2p3.fr/ ) est un laboratoire de l’IN2P3 (Institut National de Physique Nucléaire et de Physique de Particules), institut du CNRS, et des universités « Sorbonne Université » et « Université de Paris ». Le laboratoire est situé à Paris (France). Il est impliqué dans d’importantes collaborations internationales en physique des particules, en physique des astroparticules et en cosmologie. Plus de 140 agents travaillent au LPNHE.

Le LPNHE fait également partie du nœud Île-de-France (GRIF) de l’European Grid Infrastructure (EGI), hébergeant des installations de calcul et de stockage de données de taille intermédiaire mais contribuant de manière significative au traitement des simulations pour HESS et CTA par exemple.