Nora Benhajji, étudiante en 4ème année de doctorat d’automatique au sein du Laboratoire de Génie Industriel de Production et de Maintenance vient de se voir attribuer le 16 octobre dernier une bourse de 1000 € par l’Association des Femmes Diplômées des Universités(AFFDU Lorraine).
L’AFFDU Lorraine mène de nombreuses actions visant à soutenir l’engagement des femmes dans toutes les sphères de la société et notamment dans le secteur de la Recherche et les Sciences. Cette bourse, dont c’est la 2ème édition, salue les travaux et l’engagement de Noura Benhajji.
Noura Benhajji a obtenu un master Informatique, Intelligence artificielle et aide à la décision à l’INSA de Lyon en 2013 à la suite duquel elle s’engage dans la préparation d’un doctorat à l’Université de Lorraine. Ses travaux de thèse sous la direction de Didier Anciaux et Daniel Roy sont relatifs à la mise en place d’un système de pilotage du processus patient, travaux supports pour les gestionnaires de l’hôpital Robert Pax de Sarreguemines, et plus généralement de tout centre hospitalier. Par analogie, les systèmes de production de soins centrés patient peuvent être assimilés aux systèmes de production de biens centrés produit. Cependant, il ne faut pas perdre de vue la spécificité des systèmes de production de soins : le facteur humain. L’alternative proposée par la doctorante est basée sur les agents permettant de minimiser les délais d’attente, ainsi que la durée de séjour, et par conséquent les coûts des soins, tout en assurant un soin de qualité pour l’ensemble des patients et une meilleure gestion des ressources hospitalières.
La remise de la bourse s’est déroulée lundi 16 octobre à l’UFR Mathématiques Informatique et Mécanique de Metz, en présence de Nouria Yahi-Boggio, Directrice régionale aux Droits des Femmes et à l’égalité, Clotilde Boulanger, Vice-présidente déléguée stratégie doctorale à l’Université de Lorraine, Pascal Tisserant Vice-président délégué Diversité-Egalité à l’Université de Lorraine, Catherine Thuet, Présidente de l’AFFDU Lorraine, et de Nathalie Sauer, directrice adjointe du LGIPM.