Chercheur post-doc (H/F) Intégration de réseau robuste pour les tranches de réseau – France

La virtualisation des fonctions réseau (NFV) ouvre la possibilité de remplacer les boîtiers intermédiaires câblés implémentant des fonctions réseau spécifiques (par exemple, pare-feu ou proxys Web) par des fonctions de réseau virtuel (VNF) exécutées dans des centres de données et exploitées comme services cloud. En plus de réduire le coût et la complexité du réseau, cette approche permet de déployer et de composer des VNF afin de créer des tranches de réseau à la demande. Les tranches de réseau sont des réseaux logiques isolés coexistant simultanément sur le même réseau de substrat physique (PSN), chacun étant adapté aux besoins d’une application spécifique. L’ensemble ordonné des VNF composant une tranche de réseau ainsi que les liens virtuels établis entre eux sont décrits par un VNF Forwarding Graph (VNF-FG).

Nous étudierons le problème en ligne en supposant que les demandes de nouvelles tranches de réseau arrivent selon certains processus stochastiques connus. Nous considérerons plusieurs classes de requêtes de tranches de réseau, chacune étant caractérisée par une séquence ordonnée de VNF, un volume de trafic et une durée de vie aléatoire de distribution statistique connue. Nous supposerons que l’objectif est de minimiser les taux de blocage des requêtes dus au manque de ressources dans le réseau physique. Nous formulerons le problème d’intégration de réseau comme un processus de décision markovien et proposerons des politiques d’intégration de réseau simples dont les performances seront comparées à celles de la politique optimale. La robustesse des politiques proposées en ce qui concerne la qualité des prédictions sur les taux d’arrivée des demandes sera également étudiée.

— Modélisation du problème sous forme de MDP
— Conception d’heuristiques
— Réaliser des expériences numériques
— Rédiger des rapports et des articles scientifiques
— Faire des présentations sur ces travaux

Les travaux seront réalisés au sein de l’équipe SARA du LAAS-CNRS, Toulouse, France.
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