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Auriez-vous jamais pensé que des aliments pourraient être produits de cette manière ? La réponse est oui, et à en juger par ce que des scientifiques de l’université japonaise d’Osaka ont «imprimé», il est parfaitement possible de le faire assez fidèlement. Qu’ont-ils réalisé ? Simple, mais étonnant : un morceau de viande provenant de la célèbre découpe de bœuf wagyu .
It is a piece of meat identical to a cut of animal origin in terms of color, shape and even grain. But it’s the origin that makes it so special. The reason ? It does not come from a slaughtered animal, but from its cellular fibers, taken and «assembled» to create a perfect product by bioprinting .
In an effort to prove that it is not necessary to sacrifice a living being to obtain valuable meat, Japanese scientists created their own laboratory experiment and shared their findings with the world. It’s not the first time we’ve talked about cultured or synthetic meat , but this one is truly impressive.
La viande de wagyu est particulièrement prisée et très chère, car elle provient de bovins spécialement sélectionnés pour avoir des tissus riches en graisses insaturées, mais aussi parce que c’est la première fois au monde que l’impression 3D va aussi loin. . Grâce aux cellules souches et à l’organisation des muscles, des vaisseaux sanguins et de la graisse, les chercheurs ont pu modéliser parfaitement ce qu’ils créaient, une viande presque indiscernable de l’original . Une sorte de «magie» rendue possible par la bio-impression tridimensionnelle.
«En améliorant cette technologie», a déclaré Michiya Matsusaki , l’un des responsables de l’étude, «il sera possible de reproduire des structures complexes dans la viande et d’apporter des modifications aux composants de la graisse et du muscle.» Tout cela dans le but de fournir les futurs morceaux de viande cultivée qui reflètent parfaitement les besoins du consommateur , comme la bonne quantité de graisse ou de nutriments.
L’idée est donc celle d’un avenir dans lequel la consommation de ces aliments est de plus en plus durable, tant du point de vue de l’environnement que des besoins ou problèmes spécifiques de chaque individu. On ne sait pas encore comment ces produits générés en laboratoire seront traités d’un point de vue réglementaire dans les différents pays, mais il est clair que cette technologie progresse rapidement. Que pensez-vous de cette évolution technologique ?
Source :
https://resou.osaka-u.ac.jp/en/research/2021/20210824_4
