Chercheur postdoctoral en Nutrition et Biostatistiques

Sorbonne Université :
Poursuivant la tradition humaniste de la Sorbonne, elle s’engage à relever les défis scientifiques du 21e siècle et à transmettre les connaissances générées par ses laboratoires et équipes de recherche à ses étudiants et à la société dans son ensemble.

Avec un effectif de 54 000 étudiants, dont 4 700 doctorants et 10 200 étudiants internationaux, elle emploie 6 300 professeurs, dont des enseignants, des chercheurs, et 4 900 personnels de bibliothèque, administratifs, techniques, sociaux et de santé. Son budget est de 670 millions d’euros.

Sorbonne Université, principalement située au cœur de Paris, dispose d’un potentiel de pointe et étend sa présence sur plus d’une vingtaine de sites en Île-de-France et au-delà.

Sorbonne Université dispose d’une organisation originale avec trois facultés : « Lettres », « Santé » et « Sciences et Ingénierie », chacune disposant d’une grande autonomie dans la mise en œuvre de la stratégie de l’université dans son périmètre sur la base d’un contrat d’objectifs et de moyens. La gouvernance universitaire est principalement dédiée à la promotion de la stratégie de l’université, au pilotage, au développement de partenariats et à la diversification des ressources.

Localisation :
Unité Nutrition et Obésité : Approches Systémiques, NutriOmique UMRS U1269 Sorbonne Université,
ADRESSE INSERM : 91 Boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris.

NutriOmique est une unité de recherche de Sorbonne Université, INSERM, spécialisée dans l’étude de l’obésité et de ses complications, utilisant des approches « omiques » telles que la génomique, la métagénomique et la métabolomique. NutriOmique explore les mécanismes moléculaires sous-jacents aux maladies métaboliques et cherche à identifier des stratégies personnalisées de prévention et de traitement, y compris des approches nutritionnelles. Dans ces dimensions translationnelles, l’unité travaille en étroite collaboration avec le Service de Nutrition de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris. Pour en savoir plus sur leur travail, vous pouvez visiter leur site Web à www.nutriomique.org .

Dans le cadre de ses projets sur l’évolution des relations entre alimentation-microbiote et santé métabolique et inflammatoire, l’unité réalise à la fois des analyses de données et des études d’interventions nutritionnelles en collaboration avec le Service de Nutrition de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière et le centre d’investigation clinique local. Des besoins importants en matière d’analyse des données nutritionnelles et de biostatistiques en général sont ainsi identifiés. La recherche repose sur des hypothèses originales.

Mission :
L’unité Nutriomique recrute un chercheur postdoctoral en Nutrition et Biostatistique. Sous la supervision du
directeur de l’unité, vous contribuerez à l’analyse des relations entre les données nutritionnelles de cohortes nationales et internationales, les données « omiques » (métabolomique), et les données immuno-inflammatoires (notamment issues du phénotypage de données immunitaires à haut débit). dans le cadre du projet National PineAppl soutenu par BPI et d’un projet soutenu par l’Agence Nationale de la Recherche. Ces projets visent à comprendre les facteurs liés à la nutrition au sens large qui pourraient impacter les réponses immunitaires et inflammatoires, notamment à travers des mécanismes liés au microbiote intestinal (métagénomique et métabolomique). L’objectif est d’identifier des panels de marqueurs plausibles et leur causalité potentielle dans le cadre d’un projet multidisciplinaire impliquant des cliniciens-chercheurs, des biologistes (immunologistes) et des partenaires industriels européens. Ce poste postdoctoral nécessite une combinaison de compétences scientifiques (notamment en Nutrition) et techniques en programmation et en gestion de données, ainsi que la capacité de collaborer avec des experts du domaine et de communiquer efficacement les résultats scientifiques. L’un des objectifs clés de ces projets est de développer des approches en Nutrition de Précision pour moduler les phénotypes immuno-inflammatoires.

Objectifs généraux :

• Travaux scientifiques impliquant le traitement de données provenant de sources diverses, notamment nutritionnelles, pour identifier les facteurs nutritionnels, métagénomiques et métabolomiques impliqués dans la variabilité des réponses immuno-inflammatoires. Le chercheur postdoctoral proposera des méthodes analytiques appropriées pour répondre à des questions spécifiques.
• Cela impliquera la programmation pour la gestion et l’analyse des données : développer des programmes dans des langages appropriés (tels que R ou Python) pour synthétiser, développer et intégrer des ensembles de données provenant de diverses sources, y compris plusieurs bases de données nutritionnelles. Plus précisément, le chercheur postdoctoral doit maîtriser les étapes de traitement des données nutritionnelles brutes à partir de bases de données de référence (nationales et internationales). Cela implique de nettoyer, de normaliser et de formater les données pour les préparer à l’analyse biostatistique.
• En tant que jeune chercheur, la tâche consistera à contribuer aux livrables analytiques et scientifiques définis dans les projets et à présenter les résultats des projets et de la recherche aux parties prenantes, notamment aux partenaires industriels et académiques. Cela nécessite de communiquer efficacement les conclusions scientifiques, les idées et les implications de l’analyse.

Missions spécifiques :

• Contribuer à l’amélioration des bases de données nutritionnelles et de référence associées en intégrant de nouvelles données, en garantissant la qualité des données et en évaluant leur adéquation à l’analyse.
• Effectuer des revues de littérature liées aux études répondant à nos questions et préparer des synthèses bibliographiques.
• Élaborer et valider des plans d’analyse (à l’aide de DAG).
• Encoder et traiter statistiquement les données (calcul des scores nutritionnels, régressions linéaires et logistiques, modèles mixtes, analyse en composantes principales, méthodes de clustering).
• Rapporter les résultats de l’analyse ; synthétiser et discuter des résultats.
• Rédiger des publications scientifiques.
• Participer à la diffusion scientifique des résultats.

Gestion de projet : OUI
Management : OUI éventuellement (étudiant en master)