Il est l’un des phénomènes les plus remarquables au monde : « l’Arbre de vie » du Bahrein s’élève fièrement au milieu du désert, à des kilomètres des sources d’eau et des zones de végétations.
Comment fait-il pour survivre ?
La question se pose depuis plusieurs années déjà…
Pour les habitants du Bahreïn, pays situé sur un archipel du golfe Persique au Moyen-Orient, ce n’est pas juste « un arbre ». Vieux de 400 ans et mesurant près de 10 mètres de haut, « l’Arbre de vie » se dresse seul au milieu du désert, à environ deux kilomètres de Jebel Dukhan, le point le plus élevé du pays.
Sa survie miraculeuse au milieu de nulle-part et dans des conditions aussi difficiles pousse la population du Bahreïn à penser qu’il s’agit-là de l’unique vestige du mythique jardin d’Eden. Et pour cause ? Sa source d’eau demeure toujours un mystère.
Les biologistes et scientifiques qui sont venus examiner l’arbre sont restés perplexes. Et malgré plusieurs théories, son existence et sa survie dans le désert sont toujours une énigme. Ainsi, certains pensent que les racines de cet arbre, baptisé Sharajat-al-Hayat, s’étendent très loin mais surtout dans les profondeurs, où des sources d’eau encore inconnues viendraient l’alimenter. Mais jusqu’ici personne n’a pu prouver cette hypothèse.
Alors que les habitants du Bahreïn pensent avoir trouvé l’endroit où se situait le jardin d’Eden, les bédouins – nomades de culture arabe vivant dans des régions désertiques du Moyen-Orient – sont convaincus que cet arbre légendaire a été béni par Enki, un dieu de la mythologie sumérienne, associé avant tout à l’eau.
Le Sharajat-al-Hayat est l’une des « attractions » les plus célèbres du Bahreïn. Les touristes se bousculent pour admirer ce mystère de la nature. Mais ces dernières années, ces visites, non surveillées, manquent parfois de respect. Arrivés au pied de l’arbre, plusieurs reporters ont été déçus en découvrant que certains visiteurs gravaient leur nom sur le tronc. Pire, des bombes de peinture sont utilisées…
Autre constat : certaines branches, abaissées, laissent penser que plusieurs personnes ont grimpé sur l’arbre… Triste spectacle pour un phénomène de la nature aussi remarquable, qui devrait, au contraire, être préservé.
Source : Maxisciences