L’Algérie et l’Allemagne ont signé un accord pour démarrer le gigantesque projet Desertec

L’Algérie et l’Allemagne ont signé un accord préliminaire depuis plusieurs jours pour démarrer le gigantesque projet Desertec. Cela a été communiqué ce dimanche 12 avril par le ministre algérien de l’énergie, Mohamed Arkab, sur les ondes de la radio-algérienne. Ce grand projet vise à transformer le désert algérien, une immense ressource d’énergie solaire.

Invité à la radio publique, Mohamed Arkab a déclaré que le projet d’énergie solaire Desertec a connu de grands progrès. A cet égard, il a déclaré que les deux parties, algérienne et allemande, ont signé l’accord initial au début de ce mois. Cependant, selon le ministre de l’énergie, la crise sanitaire due aux coronavirus a contribué à ralentir le grand projet en empêchant l’arrivée des experts allemands en Algérie .

Par ailleurs, le même responsable a ajouté que le directeur général du groupe Sonelgaz reste en contact avec le partenaire allemand afin de parvenir à l’accord technique mais aussi pour déterminer les capacités naturelles dont dispose l’Algérie en matière d’énergie solaire.

L’Algérie prévoit d’autres projets
En outre, M. Arkab a déclaré que le projet d’énergie solaire Desertec n’était pas le seul projet que l’Algérie avait l’intention de lancer. En effet, il explique que le gouvernement algérien a reçu des instructions incluant un point central, à savoir «la transition énergétique». Il s’agit de tout un programme qui est en cours de préparation en coordination avec plusieurs ministères.

A cet effet, le ministre a souligné que l’orientation énergétique algérienne prévoit un programme spécial en trois étapes. La première à court terme, en activant tout ce qui concerne les économies d’énergie et l’utilisation des énergies alternatives. La seconde, à moyen terme, en lien avec les transformations industrielles par le raffinage du pétrole. Et concernant la troisième étape, à long terme, il s’agit de la diversification économique.

Pour rappel, le méga-projet Desertec a été lancé pour exploiter le potentiel énergétique des déserts d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (MENA) afin d’exporter de l’électricité verte vers l’Europe. En 2011, Sonelgaz et le groupe DII Desert Energy (Desertec) avaient déjà signé un accord de coopération. Une étude de faisabilité a même été réalisée sur ce projet de référence. Mais quelques années plus tard, les autorités algériennes ont renoncé à participer au projet Desertec. Contrairement à ses voisins, le Maroc et la Tunisie, qui ont commencé à construire des centrales solaires.

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