Poste de doctorant en biologie de la reproduction (Inserm U1239, Equipe 1, Rouen, France)

France
Publié il y a 7 mois
Organisation/Entreprise
Université de Rouen Normandie
Domaine de recherche
Sciences biologiques » Biologie
Profil de chercheur
Chercheur de première étape (R1)
Pays
France
Date limite d’inscription
Type de contrat
Temporaire
Statut du travail
À temps plein
Le poste est-il financé par le programme-cadre de recherche de l’UE ?
Non financé par un programme de l’UE
L’emploi est-il lié au poste du personnel au sein d’une infrastructure de recherche ?
Non

Description de l’offre

Affectation :  L’activité de recherche se déroulera dans l’équipe « Physiopathologie surrénalienne et gonadique », au sein de l’unité Inserm U1239 située sur le campus scientifique et technologique du Mont Saint-Aignan, près de Rouen (Normandie, France). Le doctorant bénéficiera des installations et des plateformes de pointe de l’Institut de recherche et d’innovation en biomédecine. Le projet de recherche sera réalisé en collaboration avec des équipes académiques françaises ayant des expertises complémentaires.

Projet :  Environ 2 550 nouveaux cas de cancer pédiatrique sont diagnostiqués chaque année. La congélation des tissus testiculaires est proposée aux garçons et adolescents atteints de cancer pour préserver leur fertilité avant des traitements hautement gonadotoxiques. La maturation in vitro du tissu testiculaire décongelé est l’une des approches potentielles envisagées pour restaurer la fertilité après la guérison. Cette procédure pourrait permettre la production in vitro de spermatozoïdes pouvant être utilisés pour la procréation assistée. Elle pourrait être proposée aux patients qui ne peuvent bénéficier d’une greffe de tissu testiculaire en raison de sa contamination par des cellules cancéreuses (environ 30 % des patients atteints de leucémie aiguë).

Notre équipe a développé un protocole de congélation des tissus testiculaires prépubères, proposé pour la pratique médicale actuelle tant au niveau national qu’international. Nous sommes également la deuxième équipe internationale à avoir réussi à produire des spermatozoïdes in vitro à partir de tissus testiculaires prépubères décongelés de souris. Cependant, le protocole actuel de culture in vitro n’est pas transposable en clinique, car il ne permet qu’une très faible production de spermatozoïdes.

Nos études récentes ont mis en évidence une altération de la stéroïdogenèse dans les tissus cultivés in vitro , ce qui pourrait expliquer en partie la faible efficacité de cette procédure. Nous avons récemment étudié deux neuropeptides, Kp10 et 26RFa, qui pourraient stimuler l’activité stéroïdogène des cellules de Leydig dans le testicule. Par ailleurs, afin de nous rapprocher des conditions physiologiques, nous souhaitons développer un protocole de culture organotypique séquentielle. À cette fin, nous visons à optimiser séparément la méiose et la spermiogenèse, en déterminant quels facteurs sont essentiels lors de ces étapes. De plus, nous avons récemment mis en œuvre au laboratoire la technique multiomique unicellulaire, combinant les approches scRNA-seq et scATAC-seq. Les données obtenues nous ont permis d’analyser pour la première fois la spermatogenèse in vitro et in vivo , tant au niveau moléculaire qu’au niveau unicellulaire. L’exploitation de ces données, notamment le transcriptome des différentes populations cellulaires (germinales et somatiques), pourrait ouvrir de nouvelles voies pour optimiser le protocole de culture organotypique.

Les objectifs de ce projet de recherche seront :

– profiter des données scRNA-seq et scATAC-seq pour optimiser la méiose et la spermiogenèse in vitro , et développer un protocole de culture séquentielle

– étudier le rôle de Kp10 et 26RFa dans le testicule et évaluer leur capacité à optimiser in vitro la stéroïdogenèse et la spermatogenèse.

Ce projet permettra d’avancer dans le développement de cette procédure de restauration de la fertilité, et d’envisager son application aux tissus testiculaires d’enfants et d’adolescents atteints de cancer.

Exigences

Domaine de recherche
Sciences biologiques » Biologie
niveau d’éducation
Master ou équivalent
Compétences/qualifications

Le candidat doit avoir complété un baccalauréat et une maîtrise en biologie ou en physiologie cellulaire, comprenant éventuellement une ou plusieurs unités d’enseignement en biologie de la reproduction ou en physiologie. Une expérience en culture cellulaire, immunohistochimie et biologie moléculaire serait souhaitable.

Langues
FRANÇAIS
Niveau
Basique
Langues
ANGLAIS
Niveau
Bien
Domaine de recherche
Sciences biologiques » Biologie

Où postuler

E-mail
christine.rondanino@univ-rouen.fr

Caractéristiques de l'emploi

Catégorie emploiDoctorat, Sciences Biologiques

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