„Je suis convaincu d’avoir déjà vu cela, d’avoir vécu ce moment“, cette phrase vous l’avez sans doute déjà prononcée. Et non, vous n’êtes pas fou.
Akira O’Connor, chercheur à l’université de St Andrew, a étudié l’activité cérébrale lors d’un sentiment de „déjà-vu“. Pour parvenir à créer cette sensation, il a modifié une technique visant à produire de faux souvenirs.
Les chercheurs prononcent une liste de mots en rapport avec un thème précis, mais sans le citer nommément. Exemple: oreiller, nuit, couverture pour la thématique du sommeil. Lorsque l’on demande aux cobayes s’ils ont entendu un mot commençant par la lettre „S“, ils répondent non. Mais lorsqu’on leur suggère le mot sommeil, ils ont le sentiment de l’avoir entendu. D’où l’impression de „déjà-vu“.
C’est „une bataille entre une sensation subjective de familiarité et une sensation objective que cette familiarité ne peut pas être correcte“, explique Akira O’Connor à la BBC, des propos relayés par le Huffington Post.
Les conclusions de son étude? L’hippocampe, région de la mémoire, n’est pas activée durant l’impression de „déjà-vu“. En revanche les régions liées à la prise de décision sont en action. Selon le chercheur, cela signifie que notre cerveau cherche à savoir s’il n’y a pas une erreur entre ce que nous vivons et ce que nous pensons avoir vécu. C’est donc un signe que votre cerveau fait bien son boulot et cherche à corriger vos faux souvenirs.
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