- Organisation/Entreprise
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Muséum National d’Histoire Naturelle
- Domaine de recherche
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Sciences biologiques » BiodiversitéSciences biologiques » BiologieSciences de l’environnement » ÉcologieSciences de l’environnement » Sciences de l’eauSciences agronomiques » Autre
- Profil de chercheur
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Chercheur de première étape (R1)
- Pays
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France
- Date limite d’inscription
- Type de contrat
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Temporaire
- Statut du travail
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À temps plein
- Le poste est-il financé par le programme-cadre de recherche de l’UE ?
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HE/MSCA
- Numéro de convention de subvention Marie Curie
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101120280
- L’emploi est-il lié au poste du personnel au sein d’une infrastructure de recherche ?
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Non
Description de l’offre
Notre planète est majoritairement bleue et l’humanité dépend de plus en plus de la qualité de nos masses d’eau marines et douces pour produire notre nourriture et fournir de l’eau potable. Les micro et macro algues jouent un rôle important dans ces écosystèmes aquatiques et notre avenir dépend donc de plus en plus de la présence d’algues à la fois souhaitables et indésirables. Les algues souhaitables sont, par exemple, les algues que nous consommons et utilisons pour les biocarburants, les produits pharmaceutiques et cosmétiques. Tandis que les algues indésirables peuvent former des proliférations d’algues nuisibles (HAB) qui altèrent la qualité de l’eau, avec des conséquences dramatiques sur les poissons et crustacés sauvages et d’élevage, ainsi que sur nos réserves d’eau potable. Malheureusement, le changement climatique intensifie la présence de HAB dans nos eaux côtières et intérieures, de concert avec un réchauffement progressif, une acidification et une désoxygénation des océans. On estime de manière prudente que les HAB causent chaque année 6,8 milliards d’euros de dommages aux seules industries aquacoles mondiales. Alors que la culture d’algues est le secteur qui connaît la croissance la plus rapide de tous les secteurs aquacoles et contribue désormais à environ 51 % en volume à la production mariculturelle mondiale : la production mondiale d’algues a triplé entre 2000 et 2018, lorsqu’elle a atteint 32,4 millions de tonnes, pour une valeur totale de 10,7 milliards d’euros. . Le potentiel de la culture d’algues pour améliorer les moyens de subsistance, réduire la pauvreté, réduire les inégalités et soutenir la sécurité alimentaire est donc énorme.
Cependant, comme pour toute forme de culture, les épidémies d’agents pathogènes et leur propagation peuvent entraver considérablement la production d’algues. La gestion des maladies dans les exploitations agricoles, ainsi que la biosécurité, sont nécessaires pour minimiser le risque d’épidémies, garantissant ainsi la durabilité de l’industrie et protégeant également l’environnement des impacts négatifs. De même, les algues microscopiques (cyanobactéries, diatomées et dinoflagellés) qui peuvent former des HAB sont également vulnérables à de nombreux agents pathogènes, dont la plupart sont très mal connus. Les recherches les plus récentes continuent de dévoiler une multitude de micro-organismes omniprésents, notamment des champignons, des oomycètes, des protistes, des bactéries et des virus qui réduisent la condition physique ou tuent les algues.
La question de recherche centrale qui relie les 10 projets de formation du PHABB est donc la suivante : comment lutter contre les agents pathogènes des algues pour sauvegarder la production d’algues et les exploiter pour lutter contre les proliférations d’algues nuisibles ?
À cette fin, le PHABB rassemble une combinaison exceptionnelle de 12 institutions académiques européennes et de 8 PME possédant une expertise unique dans les interactions algues-pathogènes marines et d’eau douce, l’écologie et l’évolution microbiennes, l’épidémiologie, la taxonomie, la microscopie et les technologies « omiques ». PHABB emploiera 10 doctorants (DC) au sein du consortium. Nous proposerons une formation scientifique multidisciplinaire et intersectorielle à travers des projets individuels basés sur différents sites. Le PHABB fournira donc des chercheurs hautement employables possédant des compétences en gestion de la qualité de l’eau, en aquaculture de poissons, de crustacés et d’algues, en biocontrôle des HAB et en biosécurité.
Es tu intéressé?
Veuillez en savoir plus ci-dessous sur les différents postes de doctorat disponibles sur le site du PHABB ! Apprenez-en davantage sur les objectifs de chaque poste de doctorat .
Le recrutement est ouvert ! Les délais de candidature peuvent varier pour chaque projet en raison des contraintes locales. Les postes pourront débuter dès juin 2024. Chaque doctorant sera nommé conformément aux conditions précisées par l’organisme d’accueil concerné.
Caractéristiques de l'emploi
Catégorie emploi | Doctorat |