Postdoc en modélisation hydrogéologie

France
Publié il y a 8 mois
Organisation/Entreprise
École Normale Supérieure
Département
Géosciences
Domaine de recherche
Sciences de l’environnement » Sciences de l’eau
Profil de chercheur
Chercheur de première étape (R1)
Pays
France
Date limite d’inscription
Type de contrat
Temporaire
Statut du travail
À temps plein
Heures par semaine
35
Date de début de l’offre
Le poste est-il financé par le programme-cadre de recherche de l’UE ?
Non financé par un programme de l’UE
L’emploi est-il lié au poste du personnel au sein d’une infrastructure de recherche ?
Non

Description de l’offre

Il existe de nombreuses méthodes différentes pour évaluer la recharge (la proportion de précipitations effectives qui alimente les eaux souterraines). Ces méthodes peuvent être classées selon les typologies suivantes :

    Etude de la zone saturée : variations temporelles de la piézométrie, traceurs environnementaux, … ;
    Etude de la zone non saturée : fluctuations temporelles de la teneur en eau et du potentiel capillaire, suivi des traceurs, … ;
    Etudes des eaux de surface : analyse d’hydrogrammes de rivières, traceurs isotopiques, … ;
    Bilans de surface : bilan hydrologique de surface utilisant un modèle de réservoir simple (ex. méthode Thornthwaite & Matter), basé sur les échanges d’eau et d’énergie entre la surface (sol-végétation) et l’atmosphère.

Sur le site d’étude, un bilan des eaux de surface basé sur un modèle simple de réservoir a déjà été utilisé pour alimenter un modèle hydrogéologique débit/transport. Cependant, cet équilibre relativement simple n’est pas totalement satisfaisant, dans la mesure où 1/ il n’est pas spatialisé et ne rend donc compte d’aucune hétérogénéité de recharge, et 2/ son modèle de réservoir (RFU) ne permet pas la reproduction de certains pics piézométriques.

Les références:

Decharme, Bertrand, Christine Delire, Marie Minvielle, Jeanne Colin, Jean Pierre Vergnes, Antoinette Alias, David Saint-Martin, Roland Séférian, Stéphane Sénési et Aurore Voldoire. 2019. « Changements récents dans le système de surface terrestre ISBA-CTRIP à utiliser dans le modèle climatique CNRM-CM6 et dans les applications hydrologiques mondiales hors ligne. » Journal des avancées dans la modélisation des systèmes terrestres (2) : 0–2.

Masson, V., P. Le Moigne, E. Martin, S. Faroux, A. Alias, R. Alkama, S. Belamari, A. Barbu et A. Boone. 2013. « Le SURFEXv7. 2 Plateforme de surface terrestre et océanique pour la simulation couplée ou hors ligne des variables de surface terrestre et de la science des flux océaniques. 929-60.

 

Présentation de l’Institut :

Les travaux seront réalisés au laboratoire de géologie de l’ENS. Sous la direction de Florence Habets (LGENS) et Lionel Shaper (CEA/DAM/DIF) au laboratoire de géologie de l’ENS.

Fondée en 1880, le LG ENS est une unité mixte de recherche entre le CNRS et l’ENS-PSL. S’appuyant sur une longue tradition en sciences de la Terre et de l’environnement, il abrite des recherches couvrant des domaines très variés – géologie, géodésie, géomorphologie, géodynamique, géophysique marine, géomécanique, hydrogéologie, minéralogie, sismologie et tectonique – ce qui en fait un lieu privilégié pour échanges aux frontières des thématiques. L’équipe d’accueil « Surface et Réservoir » est une équipe multidisciplinaire dont les activités portent sur les sols et sous-sols, et les flux de matière (érosion), de carbone et d’eau. Ces thématiques sont liées à l’atmosphère et au climat, que ce soit aux échelles de temps i) du paléoclimat (formation de bassins sédimentaires, géothermie), ii) des événements météorologiques (érosion, glissements de terrain, inondations, sécheresse) ou iii) du siècle à venir (évolution/répartition des stocks de carbone et ressources en eau). Pour cela, l’équipe mobilise des méthodes expérimentales en laboratoire, des instruments de mesure (situés dans diverses régions : zones tropicales, Asie, Europe…), analyse les données et développe des modèles. L’une des particularités de l’équipe réside dans ses liens étroits avec les gestionnaires (ADEME, Agences de l’Eau, AFB), les partenaires de recherche et les autres parties prenantes.

 

Exigences

Domaine de recherche
Sciences de l’environnement » Sciences de l’eau
niveau d’éducation
Doctorat ou équivalent
Compétences/qualifications

  Expertise en bilans hydriques & énergétiques, transferts thermiques dans les sols

    Modélisation numérique
    Analyse de données
    Bonne capacité rédactionnelle,
    Maîtrise du français et de l’anglais

 

Langues
ANGLAIS
Domaine de recherche
Sciences de l’environnement » Sciences de l’eau

Où postuler

E-mail
florence.habets@ens.fr

Caractéristiques de l'emploi

Catégorie emploiPostdoctoral

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