POSTDOC M/W « Prédire les contributions des forêts aux populations selon divers scénarios de changement climatique et stratégies de gestion avec un modèle forestier intégré »

France
Publié il y a 1 an
Organisation/Entreprise
CNRS
Département
Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive
Domaine de recherche
Sciences de l’environnement
Sciences Biologiques
Géosciences
Profil de chercheur
Chercheur de première étape (R1)
Pays
France
Date limite d’inscription
Type de contrat
Temporaire
Statut du travail
À temps plein
Heures par semaine
35
Date de début de l’offre
Le poste est-il financé par le programme-cadre de recherche de l’UE ?
Non financé par un programme de l’UE
L’emploi est-il lié au poste du personnel au sein d’une infrastructure de recherche ?
Non

Description de l’offre

La personne sera responsable de deux tâches principales :
i) Estimer les contributions forestières pour différentes combinaisons de scénarios climatiques et de gestion, soit directement à partir des résultats de modèles (ex. stockage de carbone, approvisionnement en bois mort), soit indirectement à l’aide d’analyses spécifiques (ex. habitats de biodiversité, indices paysagers). , risque d’incendie…).
ii) Déterminer comment le changement climatique et les scénarios de gestion affectent les contributions forestières, et évaluer les synergies et les conflits entre eux.
Les prévisions seront réalisées à deux échelles spatiales complémentaires : le niveau national et les sites locaux avec des problématiques spécifiques et des données disponibles.

La personne devra donc établir des fonctions de transfert entre les sorties du modèle et les contributions forestières, et réaliser des simulations à partir de celles-ci, avec d’éventuelles modifications au modèle intégré.
Le post-doctorant travaillera en étroite collaboration avec les développeurs/experts des différents modèles (I. Chuine, X. Morin, N. Martin, M. Zhun) et François de Coligny (Ingénieur développant la plateforme CAPSIS hébergeant les modèles). A noter que le projet s’appuiera également sur les apports sociologiques des collaborateurs du projet FISSA, notamment en ce qui concerne les scénarios de gestion à tester. Concernant les prédictions sur les contributions liées à la biodiversité, le post-doctorant interagira avec Fabien Laroche (INRAE ​​Dynafor, Toulouse).

Les forêts sont des écosystèmes terrestres d’importance majeure et les forêts de France métropolitaine sont parmi les plus vastes et les plus diversifiées d’Europe (des écosystèmes forestiers méditerranéens aux écosystèmes forestiers alpins). Il s’agit de systèmes socio-écologiques complexes qui apportent de nombreuses contributions aux humains et à d’autres espèces, telles que les produits ligneux et non ligneux, la séquestration du carbone, la bioénergie, la régulation du climat local et du cycle de l’eau, la fertilité des sols et les habitats pour la biodiversité, ainsi que les zones de loisirs et identité culturelle. Cette multifonctionnalité peut générer des arbitrages forts entre ces contributions. Pourtant, comme la plupart des écosystèmes sur Terre, les forêts françaises sont de plus en plus impactées par le changement climatique en cours (sécheresses, bio-agresseurs, tempêtes, stress thermique), qui altère leur structure, leur biodiversité et leur fonctionnement et menace leur renouvellement et leur puits de carbone. Leur sensibilité à ces impacts, et par extension la sensibilité de leurs contributions, devrait augmenter au cours des prochaines décennies en raison de sécheresses et de vagues de chaleur plus fréquentes et plus graves, comme déjà signalé. Dans le même temps, il existe une demande croissante de décarbonation de l’économie française pour atteindre la neutralité carbone en 2050, avec une forte demande de produits et services forestiers. Concernant la séquestration du carbone, les forêts françaises éliminent jusqu’à 10 à 15 % des émissions nationales de carbone, représentant ainsi un levier clé pour l’atténuation du changement climatique, et les politiques actuelles visent à augmenter cette valeur. il existe une demande croissante de décarbonation de l’économie française pour atteindre la neutralité carbone en 2050, avec une forte demande de produits et services forestiers. Concernant la séquestration du carbone, les forêts françaises éliminent jusqu’à 10 à 15 % des émissions nationales de carbone, représentant ainsi un levier clé pour l’atténuation du changement climatique, et les politiques actuelles visent à augmenter cette valeur. il existe une demande croissante de décarbonation de l’économie française pour atteindre la neutralité carbone en 2050, avec une forte demande de produits et services forestiers. Concernant la séquestration du carbone, les forêts françaises éliminent jusqu’à 10 à 15 % des émissions nationales de carbone, représentant ainsi un levier clé pour l’atténuation du changement climatique, et les politiques actuelles visent à augmenter cette valeur.
En conséquence, la gestion forestière est actuellement confrontée à un défi majeur : comment pouvons-nous maintenir, voire augmenter la capacité des forêts à fournir des produits ligneux et à séquestrer le carbone, sans affecter leurs autres contributions, alors que la séquestration du carbone et la mortalité forestière diminuent et augmentent déjà respectivement ? Les enjeux autour des forêts ont ainsi rarement été aussi importants et urgents, avec des attentes de plus en plus élevées de la société. Des objectifs ambitieux des politiques publiques tant nationales (ex. PNFB 2016-2026, PNACC 2, Plan Biodiversité) qu’européennes (Stratégie Biodiversité à l’horizon 2030, Agenda 2030 pour le Développement Durable, Green Deal 2020) sur les questions transversales de protection et de gestion également reflètent ces tendances, même si les réponses d’adaptation correspondant aux attentes des acteurs peuvent être difficiles à atteindre.
Dans ce contexte, l’objectif du projet postdoctoral est de tester des stratégies de gestion équilibrant les attentes de tous les acteurs afin de fournir des prédictions robustes des contributions de la forêt dans des scénarios de changement climatique et de gestion. Pour ce faire, nous utiliserons un nouveau méta-modèle construit à partir de modèles complémentaires basés sur des processus de dynamique et de fonctionnement des forêts, récemment validés (Postic et al. non publié), qui peuvent prédire la composition et la structure des forêts, la productivité et la santé des forêts, ainsi que l’état des sols. le stockage du carbone à l’échelle de la France et pour un ensemble de forêts pour lesquelles des enjeux particuliers sont identifiés. Plus précisément, le modèle est construit sur le couplage des modèles Phenofit (SDM basé sur les processus), ForCEEPS (modèle de dynamique forestière), SurEAU (modèle physiologique de stress thermique et hydrique) et Yasso07 (modèle de dynamique du carbone du sol).
Plus généralement, le projet FISSA intègre des chercheurs interdisciplinaires ainsi que des partenaires non universitaires (tels que des gestionnaires forestiers et des ONG environnementales), offrant des perspectives en sciences fondamentales et appliquées.
Par ailleurs, Montpellier en général et le CEFE en particulier offrent un environnement scientifique très stimulant, avec de nombreux chercheurs travaillant en écologie, évolution, agronomie et sciences de l’environnement. Le post-doc fera partie de l’équipe « FORECAST » https://www.cefe.cnrs.fr/fr/recherche/ef/forecast . Le post-doctorant devra coordonner la recherche collaborative au sein du projet FISSA.

Exigences

Domaine de recherche
Sciences de l’environnement
niveau d’éducation
Doctorat ou équivalent
Domaine de recherche
Sciences Biologiques
niveau d’éducation
Doctorat ou équivalent
Domaine de recherche
Géosciences
niveau d’éducation
Doctorat ou équivalent
Langues
FRANÇAIS
Niveau
Basique
Domaine de recherche
Sciences de l’environnement
Années d’expérience en recherche
Aucun
Domaine de recherche
Sciences Biologiques
Années d’expérience en recherche
Aucun
Domaine de recherche
Géosciences
Années d’expérience en recherche
Aucun

Informations Complémentaires

Critère d’éligibilité

• Doctorat en écologie, foresterie ou dans une discipline connexe, avec une solide formation académique en écologie et écophysiologie.
• Solide expérience en modélisation écologique, programmation et compétences analytiques en R ou dans d’autres langages.
• Communication claire en anglais, tant à l’oral qu’à l’écrit.
• Bonnes compétences interpersonnelles nécessaires au travail en équipe.

Commentaires supplémentaires

Les informations sur l’équipe d’accueil sont disponibles ici : https://www.cefe.cnrs.fr/fr/recherche/ef/forecast
. La candidature doit inclure une lettre de motivation (en anglais) expliquant votre intérêt et votre capacité à exercer le poste. , un maximum de 5 publications les plus pertinentes pour le projet, un CV complet, ainsi que les noms et contacts (e-mail et numéro de téléphone) de deux universitaires capables d’évaluer votre compétence pour ce poste.

Site Web pour plus de détails sur le travail

Lieu(x) de travail

Nombre d’offres disponibles
1
Entreprise/Institut
Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive
Pays
France
Ville
MONTPELLIER

Contact

Ville
MONTPELLIER
Site web

Caractéristiques de l'emploi

Catégorie emploiPostdoctoral

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