Nous annonçons les ouvertures de 4 bourses de doctorat à l’Université de Copenhague, dans le domaine de la science Exolife, comprise comme le domaine de chevauchement entre l’astronomie, la biologie, la physique et la chimie. Les bourses font partie du projet de synergie: «Effets des bactéries sur les atmosphères de la Terre, de Mars et des exoplanètes».
Le début de toutes les bourses est le 15 août 2021 ou peu de temps après.
Le projet fait partie d’un total de 6 nouveaux postes en synergie impliquant le personnel de l’Université de Copenhague de l’Institut Niels Bohr, du Département de chimie et du Département de biologie. Les candidats travailleront en équipe dans le but commun d’approfondir notre compréhension des interactions globales de la vie avec son environnement dans des environnements terrestres et extraterrestres.
Pour plus d’informations, veuillez consulter https://cels.nbi.ku.dk/english/openings/
Projet de doctorat 1: «Activité des micro-organismes dans des conditions extrêmes»
Le principal objectif du projet est d’étudier la survie et l’activité des micro-organismes dans des conditions extrêmes, par exemple en simulant Mars. Celui-ci sera basé sur des bactéries, des archées et des champignons actifs au froid et xérotolérants isolés des environnements extrêmes sur Terre. Les micro-organismes sélectionnés seront séquencés du génome pour caractériser leur potentiel génétique et des études transcriptomiques seront utilisées pour caractériser leurs réponses aux défis martiens, par exemple. Le projet comprend des études sur la façon dont les micro-organismes peuvent affecter la composition atmosphérique et comment l’activité microbienne peut être identifiée comme des biosignatures potentielles de la vie sur les exoplanètes.
Projet de thèse 2: «Spectres de molécules de signature biologique d’exoplanètes»
L’objectif principal de ce projet est de mesurer les spectres vibrationnels et électroniques de composés produits par les bactéries et les archées dans la chambre d’essai et d’autres molécules de signature biologique pertinentes. Les spectres seront également calculés sur la base de méthodes que nous avons développées et que nous continuons de développer pour des molécules que nous soupçonnons d’être plausibles dans des atmosphères exoplanétaires, mais où les spectres expérimentaux pourraient ne pas être possibles. La chimie théorique sera utilisée pour étudier la photolyse et les réactions chimiques des molécules qui pourraient être des bio-signatures potentielles de la vie sur les exoplanètes.
Projet de doctorat 3: «Formation des nuages et propriétés des nuages sur Terre et dans les exoplanètes»
L’objectif principal de ce projet est de développer des modèles numériques réalistes auto-cohérents de la structure atmosphérique avec formation de nuages, et de calculer les spectres synthétiques émergents qui peuvent être comparés aux exoplanètes observées spectres, afin de quantifier les signatures potentielles de vie dans les spectres. Le projet comprend des études sur la façon dont la microbiologie affecte potentiellement la formation de nuages et comment cela peut être retracé dans les spectres d’exoplanètes en tant que biosignature potentielle.
Projet de doctorat 4: «Influence micro-biologique sur la dynamique atmosphérique» Les
aérosols, qui peuvent être des organismes microbiens, influencent de manière cruciale l’albédo planétaire et les précipitations par le biais de modifications des propriétés des nuages. Les aérosols microbiens peuvent même influencer la formation des nuages de manière à améliorer les conditions locales – constituant une rétroaction évolutionnaire vie-climat. Dans ce projet de doctorat, ces interactions vie-climat seront explorées avec des simulations et des modèles théoriques. Nous simulerons les effets de la propagation de microbes dans l’espace, interagirons et évoluerons ainsi. Nous explorons quelles atmosphères planétaires favorisent l’émergence de la vie.
Les principaux superviseurs sont le
professeur Uffe Gråe Jørgensen, Niels Bohr Institute, email: uffegj@nbi.dk
Professeur associé Jan OM Härter, Niels Bohr Institute, email: haerter@nbi.ku.dk
Professeur Anders Priemé, Département de biologie, email: aprieme @ bio.ku.dk
Professeur Henrik Grum Kjærgaard, Département de chimie, email: hgk@chem.ku.dk