Informations sur l’emploi
- Organisation/Entreprise
-
Oniris
- Département
-
BPSA
- Domaine de recherche
-
Sciences médicales » Médecine vétérinaire
- Profil de chercheur
-
Chercheur de première étape (R1)
- Pays
-
France
- Date limite d’inscription
- Type de contrat
-
Permanent
- Statut du travail
-
À temps plein
- Date de début de l’offre
- Le poste est-il financé par le programme-cadre de recherche de l’UE ?
-
Non financé par un programme de l’UE
- L’emploi est-il lié au poste du personnel au sein d’une infrastructure de recherche ?
-
Non
Description de l’offre
ARGUMENTS ET OBJECTIFS GÉNÉRAUX
Le secteur agroalimentaire produit chaque année environ 120 millions de tonnes d’aliments pour animaux dans l’Union européenne. La qualité de l’alimentation animale est essentielle car elle influence la santé animale et impacte la santé humaine. Un grand nombre de personnes travaillent dans ce secteur. Acteur majeur de la santé animale, le vétérinaire est cependant rarement consulté en première instance pour établir le rationnement des animaux. Elle ne sera demandée qu’en cas de problème nutritionnel à fortes répercussions sanitaires (pour les animaux de compagnie, dont des maladies chroniques fréquentes : maladie rénale chronique, troubles digestifs, maladies métaboliques, surpoids et obésité…), ou à fort impact économique (troubles de la reproduction). , mortalité, etc.) et non en prévention où son rôle est essentiel. Le contexte mondial actuel tend à un changement majeur et à une diversification des sources de protéines, avec un recours croissant aux produits d’origine végétale. Cette évolution impacte le secteur de l’alimentation carnivore. De plus, l’impact à moyen et long terme sur la santé animale est encore très mal connu.
Pour adapter les interventions vétérinaires aux attentes professionnelles et sociétales du secteur, le rôle du vétérinaire doit être défini et développé en positionnant la gestion de la nutrition dans le contexte global de développement durable en lien avec l’approche « One Health », pour concevoir des approches préventives adaptées. à divers systèmes d’alimentation et maîtriser la nutrition clinique pour corriger les situations problématiques. Cela implique une bonne connaissance des bases de la nutrition, des systèmes alimentaires et de leur évolution, et des leviers d’action pour (1) améliorer la prévention des maladies par l’alimentation réduisant ainsi le recours aux traitements, et (2) adapter les régimes alimentaires en cas de maladie. Les étudiants en études vétérinaires devront s’approprier, outre les bases solides énoncées ci-dessus, les outils nécessaires pour répondre aux exigences de la vie professionnelle, tant dans le contexte traditionnel de la clientèle (animaux de compagnie ou élevage) que dans celui de l’activité industrielle. La coopération entre les enseignants impliqués dans la nutrition des animaux monogastriques et/ou d’élevage et la nutrition clinique (sous l’égide des départements BPSA, SAESP, SC et CHUV) offrira un environnement propice au candidat recruté. Des correspondants des services BPSA, SAESP et SC accompagneront la personne recrutée.
L’activité de recherche du professeur enseignant et agrégé s’inscrit dans les orientations affichées par le projet d’établissement et le programme de l’unité NP3 en cohérence avec les activités d’enseignement. L’unité NP3 étudie, à travers une approche multidisciplinaire, la physiopathologie, les stratégies de prévention et de traitement du surpoids et ses conséquences métaboliques et endocriniennes. L’utilisation de produits à base de plantes dans la prévention et le traitement de maladies chroniques telles que le surpoids est un domaine émergent de la médecine vétérinaire actuelle. L’étude des effets sous-jacents et des mécanismes d’action par lesquels ces produits agissent sur l’organisme contribue à leur utilisation rationnelle et au développement de stratégies nutraceutiques innovantes.
MISSIONS
ENSEIGNEMENT :
– Tronc commun vétérinaire
Conception et réalisation de cours magistraux, de travaux dirigés et pratiques, et de cours cliniques pour les étudiants VET2, VET3 et VET4, traitant (1) des bases de l’alimentation et de la nutrition pour toutes les espèces et (2) des relations entre nutrition et santé dans les principaux domaines monogastriques. espèces (notamment les carnivores de compagnie et les animaux de ferme (porcs, volailles, poissons)). Les liens entre la nutrition et la prévention ou la survenue de différentes maladies seront particulièrement étudiés.
– Enseignement clinique
En complément des cours magistraux et TD, le chargé de cours contribue à la formation clinique des étudiants en assurant des consultations cliniques de nutrition pour animaux de compagnie au VTH (Hôpital Universitaire Vétérinaire) et en encadrant les étudiants dans la résolution de cas complexes du VET5 au résident. niveau sur la base d’une matinée clinique par semaine.
– Enseignement auprès d’un public mixte de médecins, ingénieurs et vétérinaires.
Participation à des enseignements sur les systèmes alimentaires durables et sur les approches de modulation de la composition des produits animaux à travers leur alimentation (transferts nutritionnels). Conception et développement de cours à distance dans ce domaine. Participation aux enseignements du Master One Health-Emerge et/ou Micas.
– Cours optionnels au cursus vétérinaire Enseignement de la nutrition clinique des animaux de compagnie.
RECHERCHE
Les missions de recherche se dérouleront au sein de l’Unité de Recherche NP3. Le projet de recherche proposé évaluera la prévention du surpoids grâce à une supplémentation alimentaire en polyphénols d’origine végétale (chez les chiens, les chats et les rongeurs, en bonne santé ou exposés à des régimes riches en graisses). Les objectifs généraux porteront sur l’évaluation des effets et des mécanismes impliqués dans l’action des flavonoïdes végétaux et des iridoïdes végétaux seuls ou associés. Une meilleure compréhension de leurs effets sur le tissu adipeux, de leurs impacts sur l’inflammation, le stress oxydatif et le microbiote intestinal est un préalable pour mieux comprendre la relation entre les régimes riches en polyphénols et leurs effets sur le surpoids et ses conséquences métaboliques.
La pertinence scientifique du projet repose sur une approche intégrée, dans laquelle les questions posées seront abordées de manière longitudinale (approches in vivo et in vitro, niveau cellulaire et organes isolés). L’ambition est de contribuer au développement de stratégies nutraceutiques innovantes basées sur l’utilisation du potentiel thérapeutique des polyphénols végétaux et notamment de la synergie d’action conférée par les composés flavonoïdes et iridoïdes. La faisabilité du projet repose sur l’expertise et les moyens expérimentaux de l’Unité NP3, notamment en essais nutritionnels, nutraceutiques et (pré-)cliniques sur animaux, sur l’expertise de ses partenaires universitaires (nationaux et étrangers) et sur l’apport des partenaires économiques de l’Unité NP3.
PROFIL DU CANDIDAT
Titulaire d’une thèse de doctorat dans le domaine des sciences animales et/ou de la nutrition animale et d’un titre de docteur vétérinaire ou diplôme équivalent permettant l’exercice de la médecine vétérinaire en France, le candidat doit avoir des capacités pédagogiques, la maîtrise de l’anglais et un goût pour le travail en équipe et les relations avec partenaires professionnels. Une expérience antérieure d’enseignement et de recherche dans le domaine de la nutrition ainsi qu’une première expérience d’encadrement de recherche seront un avantage. L’engagement en faveur de l’obtention du diplôme européen de spécialiste en nutrition sera encouragé.
CONTACTS :
Responsable du département BPSA : Emmanuel JAFFRES : 02.51.78.55.42- emmanuel.jaffres@oniris-nantes.fr
Responsable de l’unité de recherche : Yassine MALLEM : 02.40.68.76.27. – yassine.mallem@oniris-nantes.fr
Job Features
Job Category | Teaching and scientific research |