La finale nationale béninoise du concours Ma Thèse en 180 secondes (MT180) a été organisée par l’AUF à l’Université d’Abomey-Calavi (Cotonou) le 20 juillet 2017. 15 doctorants y ont participé. Le 1er prix a été remporté par Mme Marielle Yasmine Agbahoungbata issue de l’École Doctorale Sciences Exactes et Appliquées de l’Université d’Abomey-Calavi. Elle présentera sa thèse « Élaboration de matériaux photo catalyseurs à base d’oxyde de titane (TiO2) pour l’élimination des micropolluants organiques en milieu aqueux » à la finale internationale du concours, le 28 septembre 2017, en Belgique.
Pourquoi avoir participé au concours « Ma thèse en 180 secondes » ?
J’ai décidé de participer au concours MT 180 pour plusieurs raisons. D’abord, pour vulgariser mes travaux de recherche auprès du grand public qui constitue la cible à laquelle s’appliqueront les résultats issus de mes recherches. Ensuite, pour juger de l’intérêt de ces travaux à travers l’accueil réservé par le public. J’ai également choisi d’y participer afin d’éprouver et d’améliorer mes talents d’orateur, principal atout pour exceller dans ma vocation qu’est l’enseignement.
Comment avez-vous vécu la finale nationale au Bénin ?
Avec entrain et passion mais aussi avec assez de stress. J’ai été confronté à des concurrents de taille et le doute parvenait parfois à troubler mon espoir de remporter le premier prix.
Comment vous êtes-vous préparé(e) à la finale nationale ?
Mes concurrents et moi avons bénéficié d’une formation en techniques d’expression et communication orale organisée par le Campus Numérique Francophone de l’Université d’Abomey-Calavi que je remercie au passage. Cette formation m’a permis d’acquérir des notions supplémentaires en tenue scénique et en diction. Le travail personnel que j’ai effectué a consisté d’abord à trouver une meilleure allégorie pour traduire ma thèse le plus convenablement possible. Ensuite, j’ai préparé un discours basé sur l’allégorie que j’ai présenté à mon entourage (parents et amis) qui y a apporté des corrections. Une fois le discours final adopté, j’ai répété, répété, répété, pour tenir en 180 secondes.
Comment voyez-vous la finale internationale qui aura lieu le 28 septembre 2017 à Liège ?
Excitante. J’ai visualisé quelques vidéos des finales nationales d’autres pays et l’aventure s’annonce très sérieuse et palpitante. La finale internationale est un événement de rêve pour moi. Cette expérience me permettra davantage de « vulgariser » mes travaux de recherche et d’éprouver mes talents d’orateur à un niveau encore plus élevé.
Comment comptez-vous vous préparer à cette finale internationale ?
J’adopterai la même procédure qui m’a permis de remporter la finale nationale. Je rédigerai le discours, le soumettrai à mon entourage et enfin, le répéterai.