Doctorant – Département de Criminologie, Droit Pénal et Droit Social – Gand , Belgique

Belgique
Publié il y a 3 mois

Date de dernière candidature 08 mars 2024 00:00

Département RE23 – Département de Criminologie, Droit Pénal et Droit Social

Contrat Durée limitée

Diplôme Master en Droit

Taux d’occupation 100%

Type de poste vacant Personnel de recherche

À PROPOS DE L’UNIVERSITÉ DE GAND

L’Université de Gand est un monde à part. Employant plus de 15 000 personnes, elle est activement impliquée au quotidien dans l’éducation et la recherche, la gestion et l’administration, ainsi que dans la fourniture de services techniques et sociaux. C’est l’un des employeurs les plus importants et les plus passionnants de la région et il offre d’excellentes opportunités de carrière.

Avec ses 11 facultés et plus de 85 départements proposant des programmes d’études de pointe fondés sur la recherche dans un large éventail de domaines académiques, l’Université de Gand est un choix logique pour son personnel et ses étudiants.

Description de l’emploi

Chercheur scientifique pour un projet de recherche de quatre ans, débouchant sur une thèse de doctorat sous la direction du Pr Tom Balthazar et du Pr Sylvie Tack

Contenu du projet de recherche

La recherche se concentrera sur le projet de recherche décrit ci-dessous (soutenu par le ‘BOF’ de l’Université de Gand)

« Les choix de soins en période de pénurie : aspects juridiques »

Une crise ou une urgence survient régulièrement dans le domaine des soins de santé. Une telle crise est généralement de courte durée et les plans d’urgence existants sont en principe suffisants pour gérer la crise relativement rapidement. Cependant, le secteur de la santé est également confronté à des crises à long terme ou à grande échelle, comme la récente pandémie de Covid. Des mesures ont dû être prises pour accroître la capacité du système de santé et se concentrer de manière plus sélective sur le traitement des patients touchés par le Covid-19. Ces mesures supposent une réorientation du système de santé, et notamment des établissements de santé tels que les hôpitaux et les centres de soins résidentiels. Pour cela, des mesures drastiques ont dû être prises, tant à l’égard des professionnels de santé que des patients, comme le report des soins non urgents ou non essentiels.

Aujourd’hui, le secteur de la santé est confronté à un autre problème bien plus difficile : le manque de personnel. En raison du vieillissement croissant de la population, le besoin en prestataires de soins de santé qualifiés s’est accru depuis des années, mais en raison de ce que l’on appelle le « double vieillissement », les sorties dans le secteur des soins de santé sont plus importantes que les entrées et les postes vacants ne sont pas entièrement occupés. La pandémie de COVID a aggravé ce problème : l’énorme charge de travail a entraîné l’absence de nombreux membres du personnel, ce qui a accru la pression sur le personnel en place, entraînant une pénurie encore plus grande en raison du départ de certains membres de la profession. En conséquence, les établissements de santé doivent à nouveau prendre des mesures limitant l’offre de soins, par exemple en fermant des services ou en réorientant la coopération interne. De plus en plus de prestataires de soins dispensant des soins en dehors des établissements de santé ont également mis en place un arrêt patient.

De telles mesures risquent d’entrer en conflit avec le droit aux soins de santé des patients et avec l’autonomie professionnelle des prestataires de soins. Toutefois, cela ne peut être imposé et appliqué que s’il existe une base juridique claire.

L’étude vise à faire une analyse juridique approfondie et comparative de diverses questions juridiques concernant les choix de soins de santé en période de pénurie. Premièrement, la question se pose de savoir quelle est la base juridique pour prendre des mesures restrictives en période de pénurie : quels gouvernements, agences et/ou personnes sont autorisés à introduire de telles mesures restrictives et/ou à émettre des lignes directrices sur la prise de décision en cas de pénurie ?

Une deuxième question concerne la prise de décision elle-même : sur quels critères (légaux et/ou éthiques) doit se fonder la prise de décision en période de pénurie ? Qui détermine ces critères et à quel niveau faut-il élaborer des lignes directrices et des mesures ? Certaines procédures pour tester et/ou évaluer cette prise de décision sont-elles nécessaires ?

Troisièmement, la relation avec les droits et libertés existants des acteurs concernés devrait être examinée. Comment les droits des patients, des établissements de santé et des prestataires de soins individuels sont-ils déterminés en période de pénurie ? Dans quelle mesure des droits tels que le « droit à des soins de santé de pointe », la « liberté thérapeutique » et la « liberté d’association » peuvent-ils être invoqués et appliqués par les personnes concernées ?

Quatrièmement, la recherche aborde également les conséquences « médico-légales » de la pénurie : quel est l’impact sur la responsabilité juridique des prestataires de soins ? Dans quelle mesure la rareté détermine-t-elle le niveau de soins imposé aux prestataires de soins et peut-on qualifier cela de force majeure ?

Cette recherche sera réalisée en comparant le droit de six pays européens, complété par une analyse du droit européen et international. Cette analyse est en outre étayée par une étude empirique axée sur les soins de santé belges via une enquête approfondie (au moyen d’entretiens semi-structurés) auprès de divers acteurs impliqués, par exemple les responsables de la gestion des établissements de santé (par exemple les médecins-chefs et directeurs généraux) et divers des responsables d’organismes gouvernementaux impliqués dans la politique de santé.

Sur la base de l’étude juridique comparée et de l’enquête, des recommandations seront formulées pour une éventuelle mise à jour ou amélioration du cadre juridique existant.

Profil de l’emploi

  • Vous êtes titulaire d’une maîtrise en droit. Vous avez eu de très bons résultats d’études.
  • Vous avez une connaissance du droit belge et européen.
  • Vous avez un intérêt manifeste pour le droit de la santé. Vous êtes également intéressé par d’autres branches et disciplines du droit étroitement liées au droit de la santé.
  • Vous possédez de bonnes compétences rédactionnelles et de présentation en néerlandais et en anglais.
  • Vous êtes capable de suivre de manière indépendante un projet de recherche et de procéder à des ajustements après retour d’information.
  • Vous êtes communicatif et avez l’esprit d’équipe, mais faites en même temps preuve d’un haut degré d’indépendance, de créativité et d’un sens de l’initiative.

QUE POUVONS-NOUS VOUS OFFRIR

  • Nous proposons un poste de doctorant à temps plein, composé d’une période initiale de 12 mois, qui – après une évaluation positive, sera prolongée jusqu’à un total maximum de 48 mois.
  • Votre contrat débutera le 01/05/2024 (1er mai) au plus tôt.
  • Le montant de la bourse est de 100 % du salaire net d’un membre de l’AAP à situation familiale égale. Le montant de la bourse individuelle est déterminé par la Direction du Personnel et de l’Organisation en fonction de la situation familiale et de l’ancienneté. Une bourse qui répond aux conditions et critères du règlement des bourses doctorales est considérée comme exonérée d’impôt sur le revenu. Cliquez ici pour plus d’informations sur nos échelles salariales
  • Tous les collaborateurs de l’Université de Gand bénéficient d’un certain nombre d’avantages, tels qu’un large éventail de possibilités de formation et d’éducation, 36 jours de congés (sur une base annuelle pour un emploi à temps plein) complétés par des jours de pont fixes annuels, une indemnité vélo et des allocations écologiques. pièces justificatives. Cliquez ici pour un aperçu complet de tous les avantages du personnel (en néerlandais).

comment s’inscrire

Envoyez votre CV, copie de vos résultats d’études, copie de votre diplôme (si déjà en votre possession), de votre mémoire de master et une lettre de motivation à Tom.balthazar@ugent.be

Nous n’acceptons pas les candidatures tardives.

Pour plus d’informations sur ce poste vacant, veuillez contacter Prof. nom ( Tom.balthazar@UGent.be , +32 (0)477 260 110)

Caractéristiques de l'emploi

Catégorie emploiDoctorat

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